Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Ancienne ministre de la Culture et Toulousaine de cœur, Christine Albanel, directrice exécutive chargée de la communication interne, externe, du mécénat et de la stratégie contenus du groupe Orange-FranceTelecom, était hier à Toulouse dans le cadre des rencontres Campus organisées par le groupe de télécoms.
Quelles sont vos fonctions au sein du groupe Orange-FT ?
Depuis avril dernier, j'ai intégrée cette nouvelle équipe menée par Stéphane Richard, qui écrit un nouveau chapitre de notre histoire autour de deux axes : le retour aux fondamentaux, c'est-à-dire remettre le client au cœur des projets et avoir une ambition vers le futur, un esprit de conquête vers l'international avec une dimension sociétale et citoyenne qui est l'ADN du groupe. La communication interne que je porte va dans le même sens. Il faut que les salariés soient associés, mieux informés et retrouvent une vraie fierté de travailler dans ce grand groupe.
Certains parlent d'affichage en évoquant le nouveau contrat social. Qu'en est-il ?
Mais cet affichage correspond à une réalité, c'est la visibilité de ce que nous faisons. Des accords ont été signés, des espaces de dialogue ouverts, 10 000 embauches sur trois ans vont se faire, l'atmosphère a changé.
Orange semble avoir pris un virage à 180° dans sa stratégie de contenus. Abandonnez-vous la production ?
Ce n'est pas un virage mais une évolution. Là aussi, nous revenons aux fondamentaux. Il y a eu différentes époques. La stratégie de contenus qui avait été mise en place était sous-tendue par un modèle de double exclusivité. L'idée était qu'en proposant des contenus exclusifs, nous attirerions les abonnements. Cela a été un succès pour le cinéma et les séries télé ; un peu moins pour le sport que nous avons payé très cher au moment où il y avait les accords Canal +/TPS. Nous ne renonçons pas aux contenus, mais nous voulons nous diversifier et être plus agrégateur qu'éditeur. C'est la raison pour laquelle nous allons nouer des partenariats gagnants-gagnants, sur les jeunes, sur la presse avec notre kiosque Read & Go accessible sur les tablettes, sur la télévision 3D. Il y a beaucoup à faire pour porter de grands projets numériques et citoyens.
(Photo © François Maréchal pour Orange)
Quelles sont vos fonctions au sein du groupe Orange-FT ?
Depuis avril dernier, j'ai intégrée cette nouvelle équipe menée par Stéphane Richard, qui écrit un nouveau chapitre de notre histoire autour de deux axes : le retour aux fondamentaux, c'est-à-dire remettre le client au cœur des projets et avoir une ambition vers le futur, un esprit de conquête vers l'international avec une dimension sociétale et citoyenne qui est l'ADN du groupe. La communication interne que je porte va dans le même sens. Il faut que les salariés soient associés, mieux informés et retrouvent une vraie fierté de travailler dans ce grand groupe.
Certains parlent d'affichage en évoquant le nouveau contrat social. Qu'en est-il ?
Mais cet affichage correspond à une réalité, c'est la visibilité de ce que nous faisons. Des accords ont été signés, des espaces de dialogue ouverts, 10 000 embauches sur trois ans vont se faire, l'atmosphère a changé.
Orange semble avoir pris un virage à 180° dans sa stratégie de contenus. Abandonnez-vous la production ?
Ce n'est pas un virage mais une évolution. Là aussi, nous revenons aux fondamentaux. Il y a eu différentes époques. La stratégie de contenus qui avait été mise en place était sous-tendue par un modèle de double exclusivité. L'idée était qu'en proposant des contenus exclusifs, nous attirerions les abonnements. Cela a été un succès pour le cinéma et les séries télé ; un peu moins pour le sport que nous avons payé très cher au moment où il y avait les accords Canal +/TPS. Nous ne renonçons pas aux contenus, mais nous voulons nous diversifier et être plus agrégateur qu'éditeur. C'est la raison pour laquelle nous allons nouer des partenariats gagnants-gagnants, sur les jeunes, sur la presse avec notre kiosque Read & Go accessible sur les tablettes, sur la télévision 3D. Il y a beaucoup à faire pour porter de grands projets numériques et citoyens.
(Photo © François Maréchal pour Orange)
Fondation
Christine Albanel a également en charge la fondation du groupe qui mène des actions autour de la thématique «la conversation sans les mots.» (la musique, l'aide aux enfants autistes, aux déficients auditifs). Avec un volet Orange solidarité numérique, la fondation va soutenir des actions éducatives (e-learning) en Afrique ou chez nous contre la fracture numérique.