Portraits de John Hopfield et Geoffrey Hinton, lauréats du prix Nobel de physique 2024 pour leurs découvertes et inventions qui ont permis de développer l'apprentissage machine avec des réseaux de neurones artificiels. Niklas Elmehed © Nobel Prize Outreach Par Thierry Viéville , Inria Le prix Nobel de physique 2024 récompense des travaux précurseurs de John Hopfield et Geoffrey Hinton sur les réseaux de neurones artificiels, à la base de l’apprentissage machine. Ces travaux ont participé au développement de l’intelligence artificielle, qui chamboule aujourd’hui de nombreux secteurs d’activité. C’est à une question simple que John Hopfield et Geoffrey Hinton ont apporté une réponse qui leur vaut aujourd’hui le prix Nobel de physique : « Quelle est la description la plus simple que nous pourrions faire de nos neurones, ces composants du cerveau, siège de notre intelligence ? » Un neurone, qu’il soit artificiel ou biologique, est u
Ces derniers mois, les publicités des opérateurs vantant les mérites de l’iPhone, ou de l’iPad, ont occupé les écrans. Ce mouvement de fond initié par Apple afin de développer l’usage des terminaux mobiles avec de fonctions nouvelles dépassant celles du téléphone traditionnel afin de contrôler le marché des applications mobiles (via ses « stores »).
Malgré des critiques souvent motivées par les choix discrétionnaires d’Apple sur la sélection des applications, Apple offre aux éditeurs la capacité de distribuer son offre sur un parc mondial de plus de 90 millions de terminaux.
Pourquoi Apple se lance-t-il sur le sur le marché de la publicité mobile ?
Le choix d’Apple de devenir une régie mobile avec le rachat de Quattro Wireless pouvait laisser perplexe. La volonté d’Apple de prendre pied sur le marché prometteur de la publicité sur mobile, pouvait sembler une démarche risquée, loin de son cœur de métier. Pourquoi ce choix?
Tout d’abord, si l’on en croit Apple, la qualité des créations publicitaires dans les applications n’est pour l’instant pas au niveau de ce que les utilisateurs peuvent en attendre. Nous pouvons en douter lorsque que l’on voit le succès et la qualité des publicités du magasine Wired ou du Point en France. De plus, même si Steve Job annonce avoir reversé plus d’un milliard de dollars aux développeurs depuis le lancement de l’Appstore, la plupart d’entre eux restent déçus par les revenus générés. Apple fera-t-il mieux en vendant lui-même la publicité ? En tout cas, cela permet à Steve Jobs de les faire patienter. Enfin, Apple voulait réagir au rachat de Admob par Google aux États-Unis. Loin de s’opposer, les actions de Google et d’Apple dans l’univers du mobile semblent plutôt se cordonner. Le patron de Google n’a quitté que récemment le board d’Apple. Les deux entreprises se connaissent bien et continuent à collaborer ensemble (Google reste le moteur de recherche par défaut de Safari, le navigateur d’Apple sur iPhone/iPad). L’interdépendance des deux sociétés peut laisser penser qu’elles ont un objectif commun : établir un « duopole » et se partager les principaux marchés liés à la mobilité.
Les grands perdants de cette bataille pourraient être Microsoft, Nokia ou Blackberry. Dans cette course effrénée à la commercialisation d’« iPhone killers », les constructeurs se réfugient désormais, dans les bras de Google via Android qui apparaît comme leur ultime recours. Quelles sont les options qui se présentent pour les opérateurs et les constructeurs pour échapper à ce nouveau « duopole » ?
De nouveaux acteurs pour une rupture sur le marché de l’Internet mobile ?
Seule l’arrivée de nouveaux acteurs disposant d’un important savoir faire technologique, de marques mondiales et d’une base de consommateurs installés puissante pourrait faire évoluer ce « statu quo ». Après son introduction en bourse en 2012, Facebook devra trouver des axes de développement nouveaux. Facebook pourrait tenter de développer ses propres solutions de recherche « sociale » pour concurrencer Google. Facebook pourrait aussi prendre des initiatives dans le domaine des terminaux mobiles, en rachetant des acteurs du secteur en difficulté ou en développant lui-même ses propres terminaux. Dans le même temps, le réseau social pourrait tenter de développer son propre système d’exploitation en se fondant sur l’expérience des usages mobiles que la société a accumulée (FaceBook étant de loin l’application mobile la plus utilisée au monde).
Si cette hypothèse devait se réaliser, nous pourrions connaître une nouvelle rupture dans le développement des usages de l’Internet mobile. Ces derniers ne seraient pas fondés, comme c’est le cas aujourd’hui, sur le téléchargement d’applications mobiles, mais sur à un mix intelligent entre les fonctions « sociales » et les autres fonctions de l’Internet mobile. Microsoft, actionnaire de Facebook, sera bien entendu tenté d’aider à trouver une nouvelle stratégie pour concurrencer Apple et Google. Microsoft et Facebook annonceraient-ils très prochainement le lancement d’un Facebook Phone ?
Paul Amsellem
CEO d’Appcity
Malgré des critiques souvent motivées par les choix discrétionnaires d’Apple sur la sélection des applications, Apple offre aux éditeurs la capacité de distribuer son offre sur un parc mondial de plus de 90 millions de terminaux.
Pourquoi Apple se lance-t-il sur le sur le marché de la publicité mobile ?
Le choix d’Apple de devenir une régie mobile avec le rachat de Quattro Wireless pouvait laisser perplexe. La volonté d’Apple de prendre pied sur le marché prometteur de la publicité sur mobile, pouvait sembler une démarche risquée, loin de son cœur de métier. Pourquoi ce choix?
Tout d’abord, si l’on en croit Apple, la qualité des créations publicitaires dans les applications n’est pour l’instant pas au niveau de ce que les utilisateurs peuvent en attendre. Nous pouvons en douter lorsque que l’on voit le succès et la qualité des publicités du magasine Wired ou du Point en France. De plus, même si Steve Job annonce avoir reversé plus d’un milliard de dollars aux développeurs depuis le lancement de l’Appstore, la plupart d’entre eux restent déçus par les revenus générés. Apple fera-t-il mieux en vendant lui-même la publicité ? En tout cas, cela permet à Steve Jobs de les faire patienter. Enfin, Apple voulait réagir au rachat de Admob par Google aux États-Unis. Loin de s’opposer, les actions de Google et d’Apple dans l’univers du mobile semblent plutôt se cordonner. Le patron de Google n’a quitté que récemment le board d’Apple. Les deux entreprises se connaissent bien et continuent à collaborer ensemble (Google reste le moteur de recherche par défaut de Safari, le navigateur d’Apple sur iPhone/iPad). L’interdépendance des deux sociétés peut laisser penser qu’elles ont un objectif commun : établir un « duopole » et se partager les principaux marchés liés à la mobilité.
Les grands perdants de cette bataille pourraient être Microsoft, Nokia ou Blackberry. Dans cette course effrénée à la commercialisation d’« iPhone killers », les constructeurs se réfugient désormais, dans les bras de Google via Android qui apparaît comme leur ultime recours. Quelles sont les options qui se présentent pour les opérateurs et les constructeurs pour échapper à ce nouveau « duopole » ?
De nouveaux acteurs pour une rupture sur le marché de l’Internet mobile ?
Seule l’arrivée de nouveaux acteurs disposant d’un important savoir faire technologique, de marques mondiales et d’une base de consommateurs installés puissante pourrait faire évoluer ce « statu quo ». Après son introduction en bourse en 2012, Facebook devra trouver des axes de développement nouveaux. Facebook pourrait tenter de développer ses propres solutions de recherche « sociale » pour concurrencer Google. Facebook pourrait aussi prendre des initiatives dans le domaine des terminaux mobiles, en rachetant des acteurs du secteur en difficulté ou en développant lui-même ses propres terminaux. Dans le même temps, le réseau social pourrait tenter de développer son propre système d’exploitation en se fondant sur l’expérience des usages mobiles que la société a accumulée (FaceBook étant de loin l’application mobile la plus utilisée au monde).
Si cette hypothèse devait se réaliser, nous pourrions connaître une nouvelle rupture dans le développement des usages de l’Internet mobile. Ces derniers ne seraient pas fondés, comme c’est le cas aujourd’hui, sur le téléchargement d’applications mobiles, mais sur à un mix intelligent entre les fonctions « sociales » et les autres fonctions de l’Internet mobile. Microsoft, actionnaire de Facebook, sera bien entendu tenté d’aider à trouver une nouvelle stratégie pour concurrencer Apple et Google. Microsoft et Facebook annonceraient-ils très prochainement le lancement d’un Facebook Phone ?
Paul Amsellem
CEO d’Appcity
A propos de Appcity
Fondé en 2010 par Paul Amsellem et Christophe Blaimont, Appcity est le premier moteur de recherche universel du marché. Précurseur sur le marché de l’Internet mobile en France, Paul Amsellem est le fondateur de Phonevalley, de la Mobile Marketing Association, de SBW Paris et désormais d’Appcity. Proposant plus de 300 000 applications pour les principaux constructeurs de smartphones, Appcity est présent en France, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et en Chine.