Par Laurence Corroy , Université de Lorraine Si les adolescentes et adolescents se retrouvent confrontés de plus en plus précocement à de la pornographie en ligne, il leur est très difficile d’aborder le sujet avec des adultes. Retour sur une enquête de terrain alors que les éditeurs de sites sont sommés d’instaurer un contrôle d’âge pour l’accès à ces contenus sensibles. Dès que l’on parle des adolescents et de leurs relations au numérique, les débats se polarisent, sans qu’il y ait nécessairement le réflexe de recueillir leur témoignage. En recherche, il est pourtant extrêmement important de leur donner la parole, ce qui permet de mieux mesurer leur capacité d’analyse et de distance vis-à-vis des messages médiatiques. Dans le cadre de l’étude Sexteens , menée en Grand Est, nous avons rencontré plus d’une soixantaine d’adolescents pour évoquer avec eux les représentations de la sexualité et de l’amour dans les séries pour ados qu’ils regardent. Ces séries on...
Voilà une initiative originale et intelligente de la société Arobiz qui rebondit sur la question écrite du sénateur centriste de l'Eure, Hervé Maurey : proposer, à l'instar de ce qui se fait pour l'énergie, un diagnostic internet des logements.
Dans une question écrite, le sénateur attire, en effet, l'attention du secrétaire d'État chargé du logement "sur les informations attendues par les acquéreurs de logement en termes d'accès aux technologies de l'information et de la communication (TICs)." Remarquant que les futurs propriétaires disposent déjà d'un "certain nombre de diagnostics relatifs à l'amiante, aux termites, aux risques naturels et technologiques, à la qualité de l'installation électrique ou de gaz, à la performance énergétique du bâtiment etc.", Hervé Maurey propose d'aler plus loin.
"A l'heure où les technologies de l'information et de la communication occupent une place toujours plus essentielle dans le quotidien de nos concitoyens, tant pour leur sécurité que leur qualité de vie, les acquéreurs ne sont, à ce jour, pas en droit d'attendre d'information sur le raccordement de leur logement aux réseaux Internet. Il en résulte qu'après acquisition d'un bien immobilier, ses nouveaux occupants peuvent découvrir qu'ils sont privés des services les plus élémentaires de communications électroniques." Se retrouver en bout de loigne ADSL avec de très faibles débit ou encore dans un logement où le mobile ne c apte pas son opérateur sont des situations courantes.
Le sénateur demande donc au ministre "de renforcer l'information des acquéreurs en ce domaine."
En attendant la réponse, le Cercle des diagnostiqueurs, un service d'Arobiz, a imaginé ce que pourrait être une étiquette "diagnostic internet", similaire à celle de la performance énergétique. Cette étiquette décline toutes les possibilités de connexions, allant de A (fibre optique avec un débit supérieur à 50 Mbps) à G (pas d'installation). Le débit de 512 kbps que rencontrent encore nombre d'internautes de la région en zone rurale mais également certains urbains, est classé F.
"Le diagnostic internet est réalisé en même temps que vos diagnostics immobiliers obligatoires (amiante, plomb, électricité...). Ce service est, à ce jour, proposé exclusivement par les opérateurs membres du Cercle des diagnostiqueurs", indique Arobiz. La liste complète est à consulter ici.