Par Olivier Guyottot , INSEEC Grande École Selon un certain nombre d’enquêtes, l’épidémie mondiale de Covid-19, associée à l’usage des réseaux sociaux, aurait joué un rôle clé dans la diffusion de la culture complotiste. Désormais, cette dernière n’est plus strictement minoritaire. En 2023, 51 % des électeurs de Marine Le Pen et 50 % de ceux de Jean-Luc Mélenchon déclaraient croire aux théories du complot. Aux États-Unis, 55 % des citoyens adhèrent à ces théories. Le Covid-19 a donné lieu à une multiplication des thèses complotistes en France et partout dans le monde. On peut citer par exemple celle affirmant que le virus a été volontairement élaboré en laboratoire ou celle imputant le développement de la pandémie au déploiement de la 5G . Les thèses complotistes (ou conspirationnistes) ne sont pas nouvelles et de nombreux chercheurs ont mis en lumière, en particulier depuis les années 2000, les modes de structuration , l...
Alors qu'il y avait fin mars en France seulement 138 000 abonnés à internet par fibre optique selon le dernier observatoire de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) publié hier, cette technologie d'avenir, qui offre des débits cent fois supérieurs à l'ADSL et des usages multiples (cf. infographie), devrait enfin décoller.
« Avec Lyon et Marseille, Toulouse est l'une des villes les plus dynamiques puisqu'elle est passée de 2 500 à 5 000 abonnés en un an. 76 % des immeubles de plus de 12 logements sont fibrés et on atteindra 80 % d'ici la fin de l'année. En 2012, nous allons déployer la fibre dans les derniers quartiers », indique Patrick Bonnefoi, directeur du projet fibre chez Orange qui rappelle que son groupe va investir 2 milliards d'euros sur cinq ans au niveau national.
Concrètement, l'Arcep a divisé la France en deux zones : très denses (148 villes dont Toulouse, Bordeaux, Montpellier) et moins denses. Dans cette dernière, l'on trouve les petites communes rurales (qui seront éventuellement couvertes en fibre optique par l'État via le Grand emprunt) et les villes moyennes. Dans ces dernières, afin d'éviter que chaque opérateur ne construise son propre réseau, il y aura une mutualisation et l'État a fait un appel à manifestation d'intention d'investissement. Orange a répondu à cet appel et envisage de fibrer 3 600 communes sur le plan national. En Midi-Pyrénées, hors Toulouse, ce sont 13 villes qui devraient ainsi être prochainement raccordées à partir de l'année prochaine. Toutes les villes-préfectures de la région sont concernées ainsi que Millau, Albi, Pamiers, Lourdes, Muret. En 2012, Orange envisage de poursuivre son déploiement dans trois villes de la ceinture toulousaine (Blagnac, Colomiers, Tournefeuille) ainsi qu'à Montauban. Ces villes vont pouvoir profiter du confort de connexion et de rapidité de la fibre ; et expérimenter de nouveaux usages, notamment ce qui concerne la télévision et les vidéos haute définition en 3D, mais aussi le partage de fichiers.
« Avec Lyon et Marseille, Toulouse est l'une des villes les plus dynamiques puisqu'elle est passée de 2 500 à 5 000 abonnés en un an. 76 % des immeubles de plus de 12 logements sont fibrés et on atteindra 80 % d'ici la fin de l'année. En 2012, nous allons déployer la fibre dans les derniers quartiers », indique Patrick Bonnefoi, directeur du projet fibre chez Orange qui rappelle que son groupe va investir 2 milliards d'euros sur cinq ans au niveau national.
Concrètement, l'Arcep a divisé la France en deux zones : très denses (148 villes dont Toulouse, Bordeaux, Montpellier) et moins denses. Dans cette dernière, l'on trouve les petites communes rurales (qui seront éventuellement couvertes en fibre optique par l'État via le Grand emprunt) et les villes moyennes. Dans ces dernières, afin d'éviter que chaque opérateur ne construise son propre réseau, il y aura une mutualisation et l'État a fait un appel à manifestation d'intention d'investissement. Orange a répondu à cet appel et envisage de fibrer 3 600 communes sur le plan national. En Midi-Pyrénées, hors Toulouse, ce sont 13 villes qui devraient ainsi être prochainement raccordées à partir de l'année prochaine. Toutes les villes-préfectures de la région sont concernées ainsi que Millau, Albi, Pamiers, Lourdes, Muret. En 2012, Orange envisage de poursuivre son déploiement dans trois villes de la ceinture toulousaine (Blagnac, Colomiers, Tournefeuille) ainsi qu'à Montauban. Ces villes vont pouvoir profiter du confort de connexion et de rapidité de la fibre ; et expérimenter de nouveaux usages, notamment ce qui concerne la télévision et les vidéos haute définition en 3D, mais aussi le partage de fichiers.