Le dernier rapport de QBE montre que l'adoption accélérée du cloud et de l’intelligence artificielle bouleverse la carte mondiale des risques cyber. En 2025, les ransomwares atteignent des niveaux inédits tandis que les deepfakes deviennent un vecteur d’attaque majeur. La transformation numérique accélérée par l’intelligence artificielle, la migration vers le cloud et l’explosion des volumes de données redessine en profondeur le paysage mondial des menaces cyber. Le dernier rapport de QBE révèle une progression fulgurante : en un an, le nombre d’attaques a bondi de 168 %, les alertes critiques cloud ont augmenté de 235 %, et 10 % des cyberattaques impliquent désormais des deepfakes. Ces chiffres traduisent un basculement structurel où innovation et vulnérabilité avancent de concert. Une attaque sur dix réussie s’appuie sur des contenus falsifiés par IA L’IA générative, longtemps perçue comme un levier de productivité, devient aussi une arme d’ingénierie s...
Le gratin international du monde des télécoms, de l'internet et des médias se retrouve depuis hier et jusqu'à ce soir au Digiworld summit de Montpellier. Organisé par l'Idate, ce colloque fait chaque année le point sur un secteur bousculé par l'évolution rapide des nouvelles technologies dont les règles évoluent sans cesse. Le changement de règles, justement, est au cœur de cette 34e édition qui aborde trois grands thèmes : les mobiles, les smartphones connectés à internet ; le cloud, c'est-à-dire le stockage de nos données sur des serveurs distants ; et ce que l'on appelle les big data, toutes ces données produites par les utilisateurs, les institutions, les entreprises, les collectivités, etc.
Dans ces trois domaines, une constante : l'augmentation des contenus d'un côté (vidéo, photos, sons, etc.) et celle des usages sur de plus en plus d'appareils connectés (smartphones, tablettes, etc.) de l'autre. Entre les deux, les opérateurs dont les coûteuses infrastructures sont soumises à rude épreuve sans forcément un retour sur investissement correspondant. Engagés qui plus est dans une guerre des prix sur le mobile en France, les opérateurs télécoms cherchent un juste modèle de rémunération. Le PDG de Swisscom, Hans Carsten Schloter, leur a suggéré de faire payer leurs clients en fonction du débit. Pas sûr que cela prenne en France où l'accès à internet à haut débit ADSL est l'un des moins cher d'Europe, ce qui pour certains freine l'arrivée massive de la fibre. «La différence en termes de service et d'innovation n'est pas toujours évidente pour l'utilisateur», note l'expert Roland Montagne, soulignant que la Russie et l'Ukraine comptent plus d'abonnés à la fibre que les 35 pays de l'Europe de l'ouest ! Et pourtant la demande semble là, dans les villes, mais aussi en zones rurales. Les maires ruraux réclament d'ailleurs un fond de péréquation pour éviter la France numérique à plusieurs vitesses qui pourrait se dessiner.