À l’image de l’Australie, qui a fixé une majorité numérique à 16 ans, Emmanuel Macron a récemment évoqué la possibilité d’interdire l’accès aux plateformes sociales aux moins de 15 ans. En attendant une éventuelle évolution législative, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a dévoilé ce mois-ci FantomApp, une application gratuite destinée aux 10-15 ans, déjà disponible sur les magasins d’applications et en version web . Son objectif est de permettre aux plus jeunes de mieux protéger leurs comptes, leurs données personnelles et d’identifier les bons réflexes en cas de difficulté en ligne. Conçue à partir d’ateliers menés dans plusieurs collèges, FantomApp a été développée en associant directement des adolescents au projet. Cette démarche collaborative a permis d’identifier des attentes fortes : comprendre les paramètres de visibilité, sécuriser ses comptes sans expertise technique et savoir vers qui se tourner en cas de problème. Selon une étude ...
Les révélations sur le programme secret PRISM de l'Agence nationale de sécurité (NSA) américaine - qui surveille et stocke, avec la coopération de grandes firmes d'internet, les communications téléphoniques et les échanges en ligne passées par des non-Américains - n'en finissent pas de rebondir. Ce lundi, The Guardian a ainsi recueilli les premières déclarations d'Edward Snowden, un jeune homme âgé de 29 ans, ancien employé de la NSA et source des fuites.
Le scandale a également pris une tournure politique en Europe avec l'intervention de l'eurodéputée PS Françoise Castex, qui a interpellé la Commission européenne sur ces pratiques qui pourraient concerner des citoyens européens.
L'eurodéputée, spécialiste des questions numériques, appelle Bruxelles à agir "afin de protéger la vie privée des ressortissants de l’Union européenne en particulier sur le cloud face la toute-puissance du Foreign Intelligence Surveillance Amendment Act (FISAA). "
Lobbying insupportable
"Ce scandale éclate alors que la législation européenne sur la protection des données personnelles en cours de révision fait l’objet d’un lobbying insupportable des géants américains du Net, et ce, avec le concours du gouvernement américain!”, rappelle l’élue du Gers sur son blog.
Enfin, elle demande "un règlement strict sur les données personnelles, qui donne l’avantage concurrentiel aux entreprises européennes" et "appelle ses collègues parlementaires, et en particulier la droite européenne, à ne pas céder aux sirènes des lobbyistes américains qui tentent de détricoter chaque jour un peu plus la proposition ambitieuse de la Commission européenne."
Mme Castex a récemment interpellé les autorités européennesur un aurte sujet touchant aux données personnelles numériques, celui de l'IP-Tracking pratiqué par certains sites web, notamment de voyagistes.