Mike_Shots/Shutterstock Par Caroline Diard , TBS Education et Vincent Meyer , EM Normandie Le contrat de travail donne à l’employeur un pouvoir de direction, incluant le contrôle des tâches effectuées en contrepartie d’une rémunération. Mais peut-on vraiment surveiller les télétravailleurs à leur insu ? La généralisation du télétravail a modifié le lieu d’exercice du travail – en mode nomade, à domicile, en tiers-lieu – et provoqué une imbrication des temps et espaces de vie. La banque états-unienne Wells Fargo a licencié une dizaine de collaborateurs au motif que ses salariés utilisaient un simulateur de mouvement de souris pour contrer le logiciel installé par leur employeur pour contrôler leur activité. Le géant bancaire brésilien Itaú a, quant à lui, tranché la question de la productivité de ses salariés en télétravail de façon radicale avec le licenciement de 1 000 salariés. Ces deux affaires très médiatisées interroge...
La colère des Européens ne faiblit pas face à l'espionnage des réseaux de communications de l'UE et de plusieurs pays dont la France dans le cadre du scandale PRISM.
L'eurodéputé EELVDaniel Cohn-Bendit a appelé à une rupture immédiate des négociations sur le traité de libre-échange transatlantique, tant qu’un accord n’a pas été signé avec les États-Unis sur la protection des données. Même état d'esprit chez l'eurodéputée PS du sud ouest Françoise Castex. "En attendant les résultats de la commission d’enquête [demandée parle groupe socialiste du Parlement européen], toute négociation avec les Etats-Unis en vue d’un accord de partenariat transatlantique (TTIP) doit être suspendue", estime-t-elle avant de conclure: "Garder la maîtrise de nos données personnelles, de nos vies, est un droit fondamental."
L'affaire PRISM aura en tout cas eu le mérite de mettre sur la table la question des données personnelles et de leur utilisation, sujet de discorde entre Etats-Unis et Européens.
Un débat en session plénière est prévu ce mercredi à Strasbourg en présence du Conseil et du Président de la Commission européenne José Manuel Barroso au sujet du scandale PRISM.
L'eurodéputé EELVDaniel Cohn-Bendit a appelé à une rupture immédiate des négociations sur le traité de libre-échange transatlantique, tant qu’un accord n’a pas été signé avec les États-Unis sur la protection des données. Même état d'esprit chez l'eurodéputée PS du sud ouest Françoise Castex. "En attendant les résultats de la commission d’enquête [demandée parle groupe socialiste du Parlement européen], toute négociation avec les Etats-Unis en vue d’un accord de partenariat transatlantique (TTIP) doit être suspendue", estime-t-elle avant de conclure: "Garder la maîtrise de nos données personnelles, de nos vies, est un droit fondamental."
L'affaire PRISM aura en tout cas eu le mérite de mettre sur la table la question des données personnelles et de leur utilisation, sujet de discorde entre Etats-Unis et Européens.
Un débat en session plénière est prévu ce mercredi à Strasbourg en présence du Conseil et du Président de la Commission européenne José Manuel Barroso au sujet du scandale PRISM.