Si son projet de bateau vertical révolutionnaire PolarPod , qui doit permettre de mieux comprendre les courants autour de l’Antarctique, a pris du retard notamment en raison de divergences entre l’Ifremer et le chantier naval chargé de construire cet incroyable vaisseau, Jean-Louis Etienne n’en poursuit pas moins cette aventure au long cours. Celle-ci fait étape ce jeudi 29 mai à Sète où le médecin explorateur tarnais va lancer TiPod, un petit Polar Pod imaginé en 2021… pour un grand projet pédagogique. Des élèves de trois BTS à Albi Porté par des étudiants en formations industrielles et des professeurs du lycée Louis Rascol d’Albi, TiPod est une bouée océanographique, réplique miniature de PolarPod, bardée de capteurs de données sur l’environnement marin. Conçu par les élèves des BTS CIEL-IR (Cybersécurité, Informatique et réseaux, Électronique Option Informatique et Réseau), CIEL-ER (Cybersécurité, Informatique et réseaux, Électronique Option Électronique et Résea...
Christopher Dembik est analyste chez Saxo Banque
La première réponse concrète de la France au développement du Bitcoin est celle de la taxation. Elle symbolise l'intégration dans le cadre des prérogatives de la puissance publique et de la régulation économique et financière d'un phénomène qui y échappait jusqu'à présent. Dans les faits, les possibilités sont toutefois encore nombreuses pour les détenteurs de Bitcoins de contourner la législation nationale dont l'impact sera vraisemblablement faible tant que les démarches de la France seront isolées aux niveaux européen et international.
La réaction gouvernementale a cependant le mérite d'acter l'essor certainement inexorable des monnaies virtuelles et d'essayer de l'accompagner au mieux. Dans cette perspective, l'abandon de l'anonymat, une caractéristique qui explique en grande partie le succès initial du Bitcoin, est le préalable nécessaire afin d'avoir une acceptation plus large dans les échanges des monnaies virtuelles.
Par ailleurs, les Etats ne pourront pas à terme seulement user de l'arme de la taxation pour essayer de contrôler ce phénomène, il faudra aussi prévoir une vraie réglementation, éventuellement sous l'égide du FMI qui aurait parfaitement la légitimité pour agir en la matière. Il s'agira notamment de définir quel statut exact les monnaies virtuelles peuvent avoir par rapport aux monnaies nationales émises par les banques centrales et d'établir des réglementations à propos des produits dérivés sur le Bitcoin qui impliquent aujourd'hui des risques très élevés pour les investisseurs.