Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
L’innovation connecting show (ICS), le grand salon de l’innovation qui tiendra sa première édition à Toulouse du 16 au 18 septembre prochain au parc des expositions, aborde sa dernière ligne droite. A quatre semaine du coup d’envoi, toutes l’équipe réunie autour du commissaire général Denis Le Meur a entamé ce jeudi le compte à rebours d’un rendez-vous qui s’annonce d’ores et déjà comme un grand succès.
287 exposants dont 68 % d’entreprises ont, en effet, déjà réservé leur place pour un salon qui ambitionne de se distinguer des autres grands messes high-tech. « Ce salon sera une première à Toulouse, en France et en Europe dans le sens où ce sont les acteurs de l’innovation en recherche de marchés – exposants, partenaires et visiteurs – qui le feront vivre », explique Denis Le Meur.
De fait, les organisateurs ont conçu un véritable parcours de découverte des meilleures pratiques, des meilleurs produits déjà créés ou en passe de l’être avec l’idée de susciter du lien entre tous les participants et plus particulièrement les start-up.
Qu’elles viennent de la région toulousaine qui candidate au label French Tech, d’Italie ou d’Israël, ces dernières – 37 % des exposants – seront au cœur du salon dans un vaste espace où elles pourront présenter leur innovation dans des domaines aussi divers que l’énergie, les biotechnologies, la mobilité, la santé ou la robotique.
Surtout ces jeunes sociétés, champions industriels de demain, pourront profiter de la vision prospective de nombreux intervenants venus des quatre coins du monde ou présents par visioconférence du Chili, d’Australie et bien sûr de la Silicon Valley.