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Fondation Pierre Fabre : quel rôle pour l'intelligence artificielle dans l'accès aux soins des pays du Sud ?

L’intelligence artificielle touche de plus en plus de domaines de la vie économique et sociale. Son entrée dans le secteur de la santé a déjà bouleversé les pratiques, notamment dans la recherche médicale ou le diagnostic de pathologies, où elle apparaît comme un outil utile et parfois déterminant. Un outil qui pourrait révolutionner la santé dans les pays du Sud. C’est la conviction de la Fondation Pierre Fabre, propriétaire des laboratoires Pierre Fabre, qui organise, jeudi 28 septembre à Lavaur, dans le Tarn, la septième édition de la Conférence annuelle de l’Observatoire de la e-Santé dans les Pays du Sud (ODESS, créé en 2016) autour de l’IA. Avec une conférence intitulée « Améliorer l’accès à la santé dans les pays du Sud : quel rôle pour l’IA ? », la Fondation a convié des experts pour répondre aux questions que soulève le déploiement de l’intelligence artificielle. L’IA peut-elle accélérer le renforcement des systèmes de santé dans les pays du Sud ? Ou, au contraire, le déploiem

Midi-Pyrénées l’eldorado des start-up


Le mouvement était diffus, parfois désorganisé, en tout cas en ordre dispersé et avec une visibilité et une lisibilité insuffisantes. Nombreux sont ceux pourtant qui, depuis plusieurs années maintenant, ont pressenti le développement d’une économie numérique innovante et ambitieuse dans la région. Mais cette année 2014 pourrait bien être la bonne et consacrer Toulouse et sa région comme un eldorado pour les start-up.
S’il fallait une preuve de ce décollage, deux actualités récentes viennent de l’apporter. La première est l’arrivée à la tête du conseil de surveillance de la start-up toulousaine Sigfox, spécialisée dans le secteur en plein boom de l’internet des objets, d’Anne Lauvergeon, l’ancien sherpa du Président Mitterrand. Que l’ex-patronne du géant Areva qui aurait pu prétendre à la direction de grandes entreprises bien installées, choisisse de soutenir l’entreprise prometteuse de Ludovic Le Moan, en dit long sur le changement d’état d’esprit des élites économiques du pays.

Foisonnement d’idées innovantes

La seconde actualité qui atteste de la vitalité numérique de Midi-Pyrénées s’est tenue au centre de congrès Diagora de Labège fin mai, où se déroulait la 18e Mêlée numérique.
Dans un vaste espace, durant deux jours, tables rondes, conférences-débats, démonstrations, échanges ont montré toute l’étendue des talents locaux. Étudiants, entrepreneurs, scientifiques, laboratoires privées et publics, acteurs institutionnels ou associatifs : tous se sont retrouvés avec l’envie de bâtir le monde de demain.
Le monde de « l’homo numericus » pour reprendre l’intitulé astucieux de la Mêlée, l’association organisatrice qui fédère quelque 500 acteurs du numérique en région. « ça fourmille d’idées » résumait Olivier Gonzalez, directeur général de Twitter France, séduit par la communauté numérique régionale.
De cette grand-messe, les visiteurs sont ressortis gonflés à bloc, tellement loin du marasme économique ambiant. Oui la crise est là et affecte de nombreux domaines économiques, l’industrie en tête. Mais oui, il existe chez nous une volonté d’aller de l’avant, d’innover, de développer dans tous les domaines.

L’union autour de French Tech Toulouse

Le palmarès de Trophées de l’économie numérique remis lors de la Mêlée numérique illustrait d’ailleurs ce foisonnement. Naïo Technologies (Grand Prix) propose ainsi des solutions robotiques pour permettre aux agriculteurs de désherber leurs cultures sans produits chimiques ; Telegraphik a inventé un système d’alerte pour personnes âgées ; Datarmine permet de protéger sa vie privée sur les réseaux sociaux tout en aidant des associations caritatives ; ou encore Naebox, qui permet d’optimiser la consommation énergétique des bâtiments ; etc. Les exemples ne manquent pas.

Mais pour que Midi-Pyrénées devienne véritablement un eldorado à start-up, il fallait encore surmonter un ultime obstacle : celui du cadre de développement pour faire travailler ensemble des structures, sinon concurrentes, du moins séparées. Avec French Tech Toulouse, c’est désormais chose faite. Cette initiative est née autour de l’ambition commune de voir Toulouse être l’une des premières métropoles à recevoir le label national « french tech » lancé par l’ancienne ministre de l’Économie numérique Fleur Pellerin pour distinguer le savoir-faire français.
Pour la première fois, tous les acteurs du numériques se retrouvent ensemble (Tic Valley, Camping Toulouse, La Cantine, Digital Place, l’incubateur Midi-Pyrénées, Toulouse Tech Transfer…) soutenus par de grandes entreprises (Airbus, La Poste, Orange, SFR...), des institutionnels (CRCI, Région Midi-Pyrénées, Toulouse Métropole...) et les universités. Cette impressionnante task force est, d’évidence, en mesure de bâtir une Silicon valley à la française au pied des Pyrénées.

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