Par Arnaud Marquant, directeur des opérations KB Crawl SAS À l'aube d'une nouvelle ère numérique, la Journée mondiale de la sauvegarde des données, célébrée le 31 mars, nous offre un moment de réflexion critique sur notre rapport aux données. Dans une époque marquée par une digitalisation accrue, la sauvegarde des données se positionne au cœur des débats sur la sécurité, la conformité et la continuité des activités. De bonnes pratiques de sauvegarde essentielles La sauvegarde des données commence par des gestes simples mais cruciaux d'hygiène numérique, préconisés par des institutions telles que l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) en France. Ces mesures de base incluent la réalisation de copies de sauvegarde régulières, la mise à jour des systèmes et des applications, ainsi que la sensibilisation à la cybersécurité. Le renforcement du cadre juridique autour de la gestion des données personnelles, comme le Règlement général sur la pro
On n’ira pas jusqu’à dire qu’Apple s’est tiré une balle dans le pied. Mais les bugs qui viennent d’affecter le logiciel qui fait tourner son dernier smartphone, l’iPhone 6, ont jeté un froid parmi les équipes californiennes et entaché les débuts en fanfare du nouveau produit, dévoilé le 12 septembre par le PDG Tim Cook, et en vente depuis vendredi dernier.
Fait rare, Apple est descendu de son Aventin pour présenter ses excuses à ses clients. « Nous nous excusons pour le gros inconvénient rencontré par les utilisateurs », a concédé le groupe américain dans un courriel.
Plus de réseau…
Un gros inconvénient ? C’est le moins qu’on puisse dire puisque les heureux possesseurs d’un iPhone 6 qui avaient voulu, mercredi, mettre à jour leur appareil avec la dernière version du système d’exploitation (iOS 8.0.1), censée apporter des améliorations, ont vu leur smartphone incapable de se connecter au réseau cellulaire. Pire, certains utilisateurs ont vu disparaître la reconnaissance tactile qui verrouille et déverrouille l’appareil avec un lecteur d’empreinte digitale.
Devant le tollé, Apple a recommandé à ses clients de revenir à la version précédente et a mis les bouchées doubles pour sortir une nouvelle version (8.0.2). Selon ses estimations, moins de 40 000 iPhone 6 et 6 Plus ont été touchés par ses dysfonctionnements. C’est peu par rapport aux 10 millions d’appareils écoulés en un week-end dans le monde, mais ravageur en termes d’image de marque pour une société qui a fait de l’excellence sa spécificité et la justification de ses tarifs élevés. La Bourse ne s’y est pas trompée, qui a sanctionné le groupe : l’action d’Apple a reculé jeudi de 3,81 % à 97,87 $. Pour l’anecdote, l’homme chargé de superviser les mises à jour, Josh Williams, est aussi celui qui était responsable du contrôle qualité logiciel lors de la sortie de « Plans » en 2012, l’application de cartographie qui devait concurrencer Google Maps et qui s’est révélée être un vrai fiasco…
Un malheur n’arrivant jamais seul, Apple est également confrontée à des critiques sur la résistance de son nouvel iPhone. Celui-ci – dont l’épaisseur est de 6,9 ou 7,1 mm selon le modèle – se tordrait trop facilement lorsqu’il est dans la poche d’un jean. Apple assure n’avoir reçu que neuf plaintes de clients ayant rencontré ce problème, ce qui n’a pas empêché la puissante association américaine de consommateurs Consumer Reports de se saisir du dossier. Elle devrait prochainement livrer les résultats de ses tests de torsion.
Coïncidence ou pas, Apple a publié jeudi sur son site une offre d’emploi pour des ingénieurs et plus particulièrement des experts en analyse des défaillances en métallographie et en fractographie, qui testeront la résistance des matériaux…
Ce bug logiciel et cette polémique sur le matériel ne devraient pas empêcher l’iPhone 6 de pulvériser les records de vente. Depuis hier, ils sont commercialisés dans 22 nouveaux pays et reçoivent un accueil enthousiaste.