Friedrich Merz et Emmanuel Macron - Photo Bundesregierung / Jesco Denzel. Réunis à Berlin pour un sommet sur la souveraineté numérique, la France et l’Allemagne ont scellé une feuille de route commune pour renforcer l’autonomie technologique européenne. Simplification réglementaire, normes de protection des données, investissements massifs et développement d’une IA d’avant-garde structurent cette stratégie, alors que l’Europe tente de combler son retard face aux États-Unis et à la Chine. Le hasard fat parfois bien les choses. Alors qu’un Sommet sur la souveraineté numérique européenne s’est tenu ce mardi 18 novembre à Berlin, le monde et donc l’Europe faisaient face à de nombreux sites internet en panne. Plusieurs sites, dont le réseau social X et la page d’accès de l’agent conversationnel ChatGPT, ont été perturbés en raison d’un incident technique touchant le fournisseur américain de services Cloudflare, utilisé par 20 % des sites dans le monde. On aurait voulu démontre...
Données publiques : Bertrand Serp, président d'Open Data France, a rencontré le ministre Thierry Mandon
Bertrand Serp, président d’OpenData France a rencontré Thierry Mandon, secrétaire d'Etat chargé de la Réforme et de la Simplification jeudi dernier pour aborder des points relatifs à l'open data, a annoncé l'association fondée à Toulouse en octobre pour regrouper et soutenir les collectivités engagées activement dans une démarche d’ouverture des données publiques.
Le souhait de l’association d'être associée aux groupes de travail sur le développement de l'open data a été réaffirmé, en particulier sur le travail parlementaire à venir sur la loi NOTRe et loi sur le numérique.
Open Data France s'est aussi fait le relais de l'ensemble de ses contributions à la loi sur le numérique organisée par le Conseil national du numérique (CNUM). L'importance de la mise en œuvre concrète de l'Open data en particulier dans les petites collectivités a été longuement abordée en insistant sur leur nécessaire accompagnement. Pour que la culture du numérique soit bien diffusée, il a été indiqué que des efforts de formation auprès de l'ensemble des acteurs concernés (élus, agents, haute administration) devaient être engagés. D’autre part, il existe des freins administratifs à l'ouverture des données.Open Data France a proposé que les Cahiers des clauses administratives générales (CCAG) qui encadrent les marchés publics comportent des clauses générales « open data » s'imposant à l'ensemble des consultations. En effet, l'ouverture des données doivent être prévue par défaut. Enfin, la question de l'anonymisation des données avant publication doit être tranchée. Il a été proposé qu'un groupe de travail prenne ce sujet à bras le corps afin d'apporter des réponses concrètes.
