Alors que la COP30 remet le vivant au cœur des stratégies climatiques, Oxford et la start-up française Asteria dévoilent un atlas inédit qui traduit les mécanismes biologiques en solutions énergétiques concrètes. Nourri par une base scientifique unique, l’outil connecte défis industriels et stratégies inspirées du vivant, ouvrant de nouvelles perspectives d’innovation durable, notamment pour les pays en développement. Ce démonstrateur positionne le biomimétisme comme un levier majeur de la transition énergétique et écologique. À l’heure où la COP30, qui s’est achevée vendredi, plaçait le vivant au centre des enjeux climatiques, l’Université d’Oxford et la start-up française Asteria ont avancé une proposition rare dans le paysage de l’innovation : considérer la biodiversité non comme une ressource à exploiter, mais comme une bibliothèque de solutions éprouvées par 3,8 milliards d’années d’évolution. Autrement dit, la nature est inspirante pour que nous réussissions la tr...
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| Etude de Future Source Consulting |
La bataille de la vidéo à la demande se poursuit et vire à la bataille de chiffres : les deux principaux services disponibles en France, l'américain Netflix et le français CanalPlay (groupe Canal Plus) seraient désormais au coude-à-coude.
En effet, jusqu'à présent, le service américain, lancé en France en septembre 2014 et qui ne communique pas ses données, était crédité de 250 000 abonnés, selon un pointage effectué début août par le ministère de la Culture, qui s'appuyait sur de récentes études du Centre national de la cinématographie (CNC). Loin devant les 600 000 abonnés de CanalPlay avancés par Canal Plus.
Des chiffres démentis cette semaine par le cabinet d'études britannique Future Source Consulting, qui estime que Netflix bénéficie en fait de 750 000 abonnés dans l'hexagone, trois fois plus que prévu. «Canal Play est sans doute encore légèrement devant, mais d'ici à 2019, nous prévoyons que Netflix deviendra leader en France, avec à cette date environ 3 millions d'abonnés sur un marché de 5 millions», a indiqué le cabinet aux Échos.
Une autre étude menée par le cabinet IHS en juin estimait qu'en 2019, Netflix n'aura convaincu que 2 millions de Français…
Des chiffres qui sont donc encore loin des objectifs de Netflix en France. Le géant américain, riche de 42,3 millions d'abonnés aux États-Unis et de 23,25 dans le reste du monde au 2e trimestre 2015, prévoyait de conquérir 30 % du marché français d'ici 2020-2025 soit 10 millions d'abonnés.
Pour l'heure, Netflix va devoir transformer en abonnés payants les Français qui ont souscrit une offre gratuite de découverte et surtout nouer des accords avec des fournisseurs d'accès à internet pour embarquer dans leurs box et y délivrer notamment les séries qu'il produit comme House of Cards ou la future série française Marseille.
En attendant, le géant, confiant dans son modèle, a procédé hier à une augmentation d'un euro de son tarif intermédiaire qui est désormais à 9,99 euros par mois.
