Dans un contexte où la société française prend de plus en plus conscience de son empreinte numérique, l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) et l'Agence de la transition écologique (ADEME) viennent de franchir un pas décisif. Ces deux institutions ont annoncé ce jeudi 12 décembre la création d'un observatoire des impacts environnementaux du numérique, une initiative qui promet de révolutionner notre compréhension des enjeux écologiques liés aux technologies de l'information. Cette plateforme, fruit d'une collaboration initiée en 2020 à la demande des ministères de la Transition écologique et de l'Économie, vise à devenir une référence incontournable en matière de données fiables sur l'empreinte environnementale du numérique. "L'observatoire a vocation à constituer une plateforme de référence en matière de données fiables et sourcées sur les impacts environnementaux du numériqu...
Par Andre Spicer, Professeur de comportement organisationnel à la Cass Business School de Londres.
" Apple a enregistré les plus hauts bénéfices trimestriels de l'histoire, mais méfiez-vous car l’entreprise pourrait dans quelques années tomber de son piédestal, comme cela a été le cas pour Nokia dans le passé. La stratégie d'Apple basée sur l’offre d'une gamme limitée de produits à des prix très élevés pourrait se retourner contre elle. Les smartphones sont de plus en plus considérés comme des biens indifférenciés, les consommateurs vont bientôt commencer à se demander pourquoi payer de telles sommes pour un smartphone et Apple pourrait se trouver prise au piège.
Les ventes de l’Apple Watch n’ont jamais décollé, et pour compenser cette absence de ventes de son principal produit, Apple a décidé de pénétrer d'autres marchés tels que la santé, les services financiers et l’automobile. Le plus grand obstacle est que ces secteurs sont très différents, complexes et très réglementés, avec des acteurs bien établis. Il est difficile de savoir comment les compétences d'Apple dans la production de smartphones trendy se traduiront en compétences dans le secteur bancaire.
Il me semble donc facile de prévoir un scénario catastrophe pour Apple, le plus probable est qu’Apple passe de l’exceptionnalité à la normalité. Lorsque cela se produira, la plupart des habitudes des entreprises traditionnelles apparaîtront : réduction des coûts, programmes de refonte managériale inutiles et répétitifs, etc. Il est probable que les actionnaires mettront plus de pression sur l'entreprise pour les dividendes et entreprendront un programme important de soutien financier. Certains investisseurs voudront sans doute voir revenir dans leurs poches « la pile d'argent » d’Apple, plutôt que la voir réinvestie pour relancer l'entreprise. Si cela arrive, ce sera probablement le début de la fin. "