En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
Par Andre Spicer, Professeur de comportement organisationnel à la Cass Business School de Londres.
" Apple a enregistré les plus hauts bénéfices trimestriels de l'histoire, mais méfiez-vous car l’entreprise pourrait dans quelques années tomber de son piédestal, comme cela a été le cas pour Nokia dans le passé. La stratégie d'Apple basée sur l’offre d'une gamme limitée de produits à des prix très élevés pourrait se retourner contre elle. Les smartphones sont de plus en plus considérés comme des biens indifférenciés, les consommateurs vont bientôt commencer à se demander pourquoi payer de telles sommes pour un smartphone et Apple pourrait se trouver prise au piège.
Les ventes de l’Apple Watch n’ont jamais décollé, et pour compenser cette absence de ventes de son principal produit, Apple a décidé de pénétrer d'autres marchés tels que la santé, les services financiers et l’automobile. Le plus grand obstacle est que ces secteurs sont très différents, complexes et très réglementés, avec des acteurs bien établis. Il est difficile de savoir comment les compétences d'Apple dans la production de smartphones trendy se traduiront en compétences dans le secteur bancaire.
Il me semble donc facile de prévoir un scénario catastrophe pour Apple, le plus probable est qu’Apple passe de l’exceptionnalité à la normalité. Lorsque cela se produira, la plupart des habitudes des entreprises traditionnelles apparaîtront : réduction des coûts, programmes de refonte managériale inutiles et répétitifs, etc. Il est probable que les actionnaires mettront plus de pression sur l'entreprise pour les dividendes et entreprendront un programme important de soutien financier. Certains investisseurs voudront sans doute voir revenir dans leurs poches « la pile d'argent » d’Apple, plutôt que la voir réinvestie pour relancer l'entreprise. Si cela arrive, ce sera probablement le début de la fin. "