L’intelligence artificielle touche de plus en plus de domaines de la vie économique et sociale. Son entrée dans le secteur de la santé a déjà bouleversé les pratiques, notamment dans la recherche médicale ou le diagnostic de pathologies, où elle apparaît comme un outil utile et parfois déterminant. Un outil qui pourrait révolutionner la santé dans les pays du Sud. C’est la conviction de la Fondation Pierre Fabre, propriétaire des laboratoires Pierre Fabre, qui organise, jeudi 28 septembre à Lavaur, dans le Tarn, la septième édition de la Conférence annuelle de l’Observatoire de la e-Santé dans les Pays du Sud (ODESS, créé en 2016) autour de l’IA. Avec une conférence intitulée « Améliorer l’accès à la santé dans les pays du Sud : quel rôle pour l’IA ? », la Fondation a convié des experts pour répondre aux questions que soulève le déploiement de l’intelligence artificielle. L’IA peut-elle accélérer le renforcement des systèmes de santé dans les pays du Sud ? Ou, au contraire, le déploiem
Lecko, cabinet de conseil en organisation pour la transformation numérique, publie aujourd’hui la 8ème édition de son étude annuelle sur les réseaux sociaux d’entreprise (RSE). Depuis 8 ans, le cabinet capitalise sur l’expérience clients de ses consultants (100 projets) et sa R&D pour produire un état de l’art sur le marché et les usages des RSE.
Le collaboratif est devenu une commodité
Lecko montre qu'en 2015 le social, ou collaboratif, est devenu une commodité, quasiment au même titre que l’email. Les fonctions de base des RSE sont présentes partout. Ainsi le schéma du RSE qui était la brique sociale du SI a disparu au profit d'une présence des fonctions sociales au sein de multiples solutions. 58% des grandes entreprises sont maintenant équipées d’un ou plusieurs Réseau Social d’entreprise.
Une enquête auprès de 850 managers dans les entreprises de plus de 5000 personnes faite en collaboration avec OpinionWay montre que les managers appréhendent indéniablement les enjeux de la transformation numérique et ressentent les limites des modes d’organisation actuels. Leur mise en pratique est par contre plus balbutiante. D’une part ils appréhendent moins bien les nouvelles approches organisationnelles collaboratives et d’autres part ils sont moins avancés dans leur mise en pratique ou dans la déclinaison de cette transformation dans leur propre contexte. 67% des managers comprennent l’apport des RSE pour faire face aux enjeux liés à la transformation digitale mais seuls 25% d’entre eux en ont un usage quotidien.
Plus de projets liés à l'externe qu'à l'interne
Le profil du manager qui utilise le plus les RSE est un manager entre 35/40 ans qui encadre plus de 50 personnes et qui travaille dans le tertiaire. 89% des managers comprennent l’enjeu de la transformation numérique dans ses grandes lignes mais seuls 41% disent avoir une vision précise. Cette proportion augmente notablement chez les encadrants de plus de 50 personnes (57% versus 44%). Lecko montre que plus de la moitié des grandes entreprises ont un programme de transformation numérique mais que ces programmes concernent d’avantage les « clients, produits et services » (69%) que les « employés » (57%) comme si les projets « externes » étaient plus faciles à porter et à mettre en œuvre que les projets internes qui impliquent de changer l’entreprise et les mentalités en profondeur