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Extinction 2G/3G : 5,6 millions de cartes SIM encore actives en France

L’Arcep publie la deuxième édition de son observatoire dédié à l’extinction des réseaux 2G et 3G. Malgré la baisse constatée au troisième trimestre 2025, 5,6 millions de cartes SIM restent actives sur ces technologies en France métropolitaine, alors que les opérateurs approchent des échéances de coupure. À un an des premières échéances d’extinction annoncées par les opérateurs, l’Arcep affine son diagnostic sur la transition vers les technologies 4G et 5G. La deuxième édition de l’observatoire lancé en septembre 2025 confirme un recul du parc de cartes SIM encore limité aux réseaux 2G ou 3G/2G, mais le volume résiduel demeure significatif : 5,6 millions d’unités en service à fin septembre. Sur un trimestre, le retrait de 285 000 cartes, soit – 4,8 %, traduit une dynamique engagée mais insuffisante au regard du calendrier de fermeture des réseaux historiques. L’analyse distingue clairement les usages. 2,6 millions de cartes SIM, représentant 47 %...

Le Toulousain Sigfox lance sa fondation et va connecter... l'Antarctique


Le Toulousain Sigfox, inventeur d'un réseau de communication bas débit pour les objets connectés, a lancé lundi 19 janvier sa fondation et présenté un projet original : la connexion d'une base scientifique en Antarctique.
Le Toulousain Sigfox a plus d'un tour dans son sac. Alors qu'il vise une nouvelle levée de fonds dans les mois à venir, la jeune société a lancé, mardi 19 janvier depuis son siège parisien, la Sigfox foundation, présentée par ses deux cofondateurs, Ludovic Le Moan et Christophe Fourtet, et qui sera dirigée par Marion Moreau.
L'objectif de cette structure sera de fédérer les ressources autour du réseau de communication à bas débit inventé par les Toulousains et les mettre au service de grandes causes humanitaires. Prévention d'incendies de forêt, détection de séismes, secours à des pêcheurs en péril, suivi de maladies rares… les applications sont nombreuses dans lesquelles des objets ou des capteurs connectés à internet peuvent apporter des solutions.
La fondation sera structurée en fonds de dotation et conduira ainsi des missions de protection de l'environnement.
Le premier projet qui va voir le jour est pour le moins original puisqu'il s'agit de déployer le réseau Sigfox… en Antarctique, sur la station scientifique belge Princesse-Elisabeth. Le réseau, dont la portée est aussi grande que la consommation énergétique est réduite, permettra de sécuriser les opérations de recherches scientifiques sur le climat, menées dans le cadre de l'expédition Belare.
«Pour nous aujourd'hui, la force du Power Of Low (le slogan de la fondation, ndlr), c'est ce paradigme unique rendu possible par l'envoi de petits messages, des signaux faibles via des capteurs connectés, autonomes sur plusieurs années, dans le but de sauver des vies, protéger des zones en danger, ou détecter des symptômes de maladies encore mal cernées», ont expliqué hier les fondateurs.
Cette initiative qui permet de connecter l'Antarctique est tout autant une gageure technique et scientifique, qu'un joli coup marqué par Sigfox dans le domaine très concurrentiel des réseaux cellulaires de communication M2M pour les objets connectés. Face au réseau de l'Alliance LoRa, choisi par Bouygues Telecom et Orange – et qui ne couvre pas encore la France – Sigfox joue, en effet, la course en tête en termes de zones couvertes dans le monde pour un marché qui explosera avec quelque 50 milliards d'objets connectés en 2020.

«Licorne»

Sigfox, dont le conseil d'administration est présidé par Anne Lauvergeon, va accélérer son développement. Alors que le réseau de Sigfox va couvrir une centaine de villes aux Etats-Unis, la société envisage de procéder cette année à une seconde levée de fonds de 500 millions d'euros, ce qui serait la plus importante réalisée en France. Une première levée de 100 millions d'euros a été réalisée en 2015. Sigfox serait ainsi valorisée plus d'un milliard d'euros, intégrant le club très fermé des «licornes», les start-up valorisées plus d'un milliard. 
Ce mercredi 20 janvier, la société a indiqué qu'elle ne confirmait pas le montant, ptréférant évoquer "une levée de fonds d’un montant relativement significatif, et qui n’est pas déterminé à ce jour. Aujourd’hui, la valorisation de la société n’a pas encore été établie"

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