Friedrich Merz et Emmanuel Macron - Photo Bundesregierung / Jesco Denzel. Réunis à Berlin pour un sommet sur la souveraineté numérique, la France et l’Allemagne ont scellé une feuille de route commune pour renforcer l’autonomie technologique européenne. Simplification réglementaire, normes de protection des données, investissements massifs et développement d’une IA d’avant-garde structurent cette stratégie, alors que l’Europe tente de combler son retard face aux États-Unis et à la Chine. Le hasard fat parfois bien les choses. Alors qu’un Sommet sur la souveraineté numérique européenne s’est tenu ce mardi 18 novembre à Berlin, le monde et donc l’Europe faisaient face à de nombreux sites internet en panne. Plusieurs sites, dont le réseau social X et la page d’accès de l’agent conversationnel ChatGPT, ont été perturbés en raison d’un incident technique touchant le fournisseur américain de services Cloudflare, utilisé par 20 % des sites dans le monde. On aurait voulu démontre...
L'eurodéputée PRG du Sud-Ouest Virginie Rozière salue ce jeudi l'adoption par le Parlement européen de la directive Secret des affaires. Un texte qui a donné lieu à de nombreux d"bats sur le decrets des sources pour les journalisteds et la protection des lanceurs d'alerte (comme Edward Snowden).
"L'adoption de la directive Secret des affaires est une victoire pour les journalistes et les lanceurs d’alerte", estime Mme Rozière. "Les journalistes sont exclus du champ de cette directive et, pour la première fois, les lanceurs sont reconnus comme devant bénéficier d’une protection. Contrairement aux idées reçues, ce texte est une victoire pour la liberté d’expression", assure la parlementaire.
"Des lanceurs d’alerte et des journalistes sont actuellement poursuivis dans certains États-membres au titre de la protection du secret d’affaires. Pour cela notamment, le débat sur ce sujet a suscité émotion et inquiétude au regard de la liberté d’informer. Ces inquiétudes étaient totalement justifiées : la proposition initiale de la Commission européenne était beaucoup trop vague, dangereuse donc, et inacceptable en l’état", explique Virginie Rozière
Une petition lancée par Elise Lucet sur ce texte avait d'ailleurs recueilli plus de 520000 signataires sur le site Change.org pour en demander l'abrogation.
Equilibre en secretet liberté d'informer
"Pourtant, un texte sur le secret des affaires demeure nécessaire dans la mesure où les PME représentent les 2/3 des entreprises victimes d’espionnage industriel. Mais il s’agit de trouver un équilibre entre secret, et liberté d’informer. C’est bien parce que la protection des PME est un objectif légitime qu’on ne peut accepter que la protection des secrets d’affaires menace des acteurs qui n’ont rien à voir avec l’espionnage industriel mais qui agissent pour l’intérêt général et l’information du public", assure l'eurodéputée.
"La mobilisation du groupe S&D, et je veux saluer l’action de notre négociateur, Sergio Cofferatti, a permis d’obtenir des garanties sans précédent pour les journalistes et les lanceurs d’alerte ! Les premiers se trouvent exclus purement et simplement du champ d’application de la directive. Les seconds se voient offrir une protection dès lors qu’ils agissent dans l’intérêt général » se félicite Virginie Rozière, membre de la commission des Affaires juridiques.
Les lanceurs d'alerte essentiels à la démocratie
"La question des lanceurs d’alerte dépasse cependant de loin la question des secrets d’affaires. Même si demain, ils ne pourront plus être poursuivis pour divulgation de secrets d'affaires, ils courront toujours le risque de l'être pour diffamation, vol, recel, violation de secret professionnel, ou autre…
Ce sont des personnes qui n’hésitent pas à prendre de grands risques personnels, qui sont des acteurs essentiels de la démocratie. C’est pourquoi nous, socialistes et démocrates du Parlement, demandons à la Commission européenne de soumettre sans attendre au Parlement européen, un texte général de protection des lanceurs d’alerte » ajoute-t-elle."
