Par Kathleen Desveaud , Kedge Business School L’intelligence artificielle promet un soulagement face à l’ennui des tâches répétitives au travail, mais son usage excessif pourrait entraîner une déqualification progressive et une nouvelle forme de frustration professionnelle. Entre automatisation bénéfique et risque de « travail zombie », comment faire de l’IA un allié du développement des compétences plutôt qu’une source d’appauvrissement cognitif ? L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les métiers est un sujet majeur , qui a été traité dans de nombreuses études . Si la question de la disparition des emplois retient souvent l’attention, une autre question de fond mérite d’être considérée : comment ces technologies transforment et transformeront-elles concrètement le quotidien, les compétences et la motivation des travailleurs ? L’IA, un remède contre l’ennui au travail ? L’IA est parfois présentée comme un parfait remède a...
French Tech, business angels… lorsque les médias s’expriment sur les créations d’entreprises les startups écrasent les petites entreprises traditionnelles qui représentent pourtant l’essentiel de l’activité de notre pays. L'institut Odoxa vient de réaliser pour CERFRANCE un sondage qui montre combien bien elles sont chères aux Français. Dans l’opinion, elles remportent haut la main leur match contre les startups.
Voici les principaux enseignements de ce sondage :
1 - Les Français estiment plus difficile de diriger une entreprise traditionnelle (86%) qu’une start-up (56%)…
Par ailleurs, les entreprises traditionnelles apparaissent comme les « oubliées du système » : les médias n’en parleraient pas assez (77%), l’Etat et les collectivités ne les aideraient pas suffisamment (78%), idem pour les banques ou les investisseurs (85%).
2 - … mais l’entreprise traditionnelle a une meilleure image que la startup et les Français conseilleraient à leurs enfants de se lancer dans la création
Pour les Français si les startups ont clairement l’apanage de l’innovation (86% les estiment plus innovantes que les entreprises traditionnelles), la plupart des autres traits d’images positifs testés dans notre crible sont nettement plus associés aux entreprises traditionnelles jugées plus utiles à la collectivité (79%), mais aussi à la vie quotidienne (78%), plus solides financièrement (67%) et même plus attentives aux salariés (64%).
3 - Question d’actu : une majorité de Français (55%) estime que les règles de licenciement économique doivent être plus souples dans les petites entreprises que dans les grandes
Par ailleurs, qu’ils soient favorables ou non à ce principe ils sont près des deux tiers (63%) à penser que cette mesure incitera les petites entreprises à embaucher.