Par Arnaud Lefebvre, Directeur Commercial et Marketing chez ReeVo France Un seuil critique a été franchi : les cybercriminels exploitent désormais l'IA avec une redoutable efficacité, exposant les PME à des attaques d'une complexité et d'une échelle sans précédent. Bien que la sensibilisation augmente – 58 % des PME prévoient d'augmenter leurs budgets de cybersécurité* – beaucoup restent vulnérables en raison de ressources limitées, d'une expertise insuffisante et de la dépendance à l'égard de défenses obsolètes. Pour survivre dans cet environnement à haut risque, les PME doivent adapter de manière proactive leurs stratégies de sécurité pour contrer les menaces induites par l'IA. L’arme fatale des cybercriminels Ampleur, vitesse, efficacité… L’IA révolutionne l’art de la cyberattaque. L'une des évolutions les plus inquiétantes est le phishing automatisé, où l'IA génère des messages hautement personnalisés et convaincants à un rythme sans précédent....
La nouvelle étude de Barco sera-t-elle un argument pour réduire le nombre de réunions ou sensibiliser les directions à investir dans les bons outils pour leurs collaborateurs ? D’après des recherches menées par la société bien connue pour ses dispositifs de présentation, "9 employés de bureau sur 10 ressentent des niveaux de stress dangereusement élevés pendant leurs interactions avec des appareils difficiles à maîtriser lors des réunions."
"Le rythme cardiaque des personnes étudiées a atteint 179 battements par minute (BPM) quand elles essayaient d’utiliser des appareils durant une réunion. Étant donné que le rythme cardiaque normal au repos est de 60 à 100 BPM, ce phénomène est un indicateur de stress indiscutable", avance Barco. "L’étude a démontré que les trois quarts des employés français qui doivent interrompre leur travail pour tenter de maîtriser les technologies en salle de réunion, sont forcés de le faire régulièrement. Ce phénomène s’accompagne de nombreuses conséquences négatives pour leur entreprise et pour eux-mêmes."
Qui n'a jamais connu des problèmes de connectique entre un ordinateur et un vidéoprojecteur ? Et que dire des dispositifs de vidéoconférence qui fonctionnent mal ? Quand elles ne commencent pas avec un énorme retard, certains vont même jusqu'à annuler leur réunion.
Le casse-tête du partage de contenus
"Les appareils de salle de réunion qui montrent des dysfonctionnements sont particulièrement néfastes pour la productivité", confirme Barco."Une des principales difficultés rencontrées par les employés français est le partage de contenus et d’écrans, ainsi que l’identification des bons câbles à brancher aux appareils de la salle de réunion. En essayant de surmonter leurs problèmes techniques, ils perdent un temps précieux : 66 % d’entre eux tentent de résoudre eux-mêmes le problème, 48 % appellent l’assistance technique, et 29 % finissent par abandonner l’idée d’utiliser l’appareil et passent à un plan B. Enfin, 16 % vont même jusqu’à repousser des réunions en attendant la résolution de ces soucis. La grande majorité (92 %) d’entre nous se prépare à l’éventualité d’un contretemps technique, en imprimant des documents en guise de solution de secours ou en s’organisant à l’avance avec le service informatique de l’entreprise, et 53 % font même des répétitions pour être sûrs de bien utiliser les appareils", détaille l'étude
Perte de contrats
"À cause de ces difficultés techniques en salle de réunion, 22 % des employés de bureau français ont manqué des échéances importantes, et presque un quart (23 %) d’entre eux sont même passés à côté d’opportunités d’avancement personnel, comme des promotions. Autre conséquence plus grave : 11 % des employés interrogés ont indiqué que leurs soucis techniques en salle de réunion ont entraîné des pertes de contrat pour leur société. Ce chiffre sous-entend que les appareils de salle de réunion dont les performances laissent à désirer peuvent également avoir pour effet d’endommager la réputation de la personne et de l’entreprise. Dans ce contexte, 70 % des personnes interrogées pensent que les technologies de salle de réunion doivent être prises plus au sérieux."