Par Frederic Alexandre , Inria Un des problèmes que l’IA n’a toujours pas résolu aujourd’hui est d’associer des symboles – des mots par exemple – à leur signification, ancrée dans le monde réel – un problème appelé l’ « ancrage du symbole » . Par exemple, si je dis : « le chat dort sur son coussin car il est fatigué », la plupart des êtres humains comprendra sans effort que « il » renvoie à « chat » et pas à « coussin ». C’est ce qu’on appelle un raisonnement de bon sens. En revanche, comment faire faire cette analyse à une IA ? La technique dite de « plongement lexical » , si elle ne résout pas tout le problème, propose cependant une solution d’une redoutable efficacité. Il est important de connaître les principes de cette technique, car c’est celle qui est utilisée dans la plupart des modèles d’IA récents, dont ChatGPT… et elle est similaire aux techniques utilisées par Cambridge Analytica par exemple. Le plongement lexical, ou comment les systèmes d’intelligence artificielle
Les trois quarts (74 %) des consommateurs affirment qu’il y a un lien entre les vidéos qu’ils regardent sur les réseaux sociaux et leurs décisions d’achat : tel est le constat d’une nouvelle étude commandée par Brightcove.
La vidéo, contenu de marque préferé des "socionautes"
L’enquête « The Science of Social Video: Turning Views into Value » de Brightcove, menée auprès de 5500 consommateurs au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, aux États-Unis et en Australie, révèle que près de la moitié (46 %) des utilisateurs ont bel et bien effectué un achat suite au visionnage d’une vidéo émanant d’une marque sur les réseaux sociaux et qu’un autre tiers (32 %) a déjà envisagé de le faire. On note d’autres éclairages intéressants pour les entreprises :
• 4 consommateurs sur 5 (81%) interagissent actuellement avec les marques sur les réseaux sociaux et 43 % l’ont fait en regardant une vidéo de marque
• 79 % considèrent que la vidéo représente le moyen le plus simple de mieux connaître une marque en ligne
• Lorsqu’on leur demande quel contenu de marque obtient leur préférence sur les réseaux sociaux, la vidéo arrive en tête (31 %)
Une consommation vidéo en forte hausse
Les conclusions de l’enquête soulignent également à quel point la consommation de vidéos sur les réseaux sociaux a augmenté ces derniers mois, créant ainsi une opportunité claire pour les marques de renforcer leur visibilité auprès de leurs publics sur les réseaux sociaux. Les résultats démontrent en effet que :
• les deux tiers (67 %) des personnes interrogées regardent davantage de vidéos sur les réseaux sociaux, tels que Facebook, Twitter et Snapchat, qu’il y a un an.
• le consommateur moyen visionne aujourd’hui un peu moins d’une heure (49 minutes) de vidéos sociales chaque jour.
• 60 % des utilisateurs prédisent que leur consommation de vidéos sur les réseaux sociaux continuera d’augmenter au cours de l’année prochaine.
"Ces dernières années, nous avons vu émerger une tendance nette en faveur des contenus vidéo sur les réseaux sociaux, en particulier depuis que des acteurs majeurs du secteur comme Facebook ont fait en sorte que la vidéo occupe une place de premier plan sur le fil d’actualités de leurs utilisateurs. Les milliards de vues quotidiennes et les millions d’heures de visionnage représentent une opportunité majeure pour les marques. Mais lorsqu’il s’agit de créer une vidéo en ligne efficace, il n’existe aucune solution toute faite !" explique David Mendels, PDG de Brightcove.
"Compte tenu des multiples réseaux sociaux sur lesquels il faut s’assurer une visibilité, chacun disposant de ses propres technologies et de sa propre culture, offrir des expériences de visionnage sur mesure et pertinentes pour les consommateurs peut s’avérer très complexe. Les marques doivent être capables de proposer, gérer, évaluer et adapter rapidement et facilement leurs contenus vidéo sur l’ensemble du paysage social, sans parler des plates-formes qu’elles détiennent et exploitent elles-mêmes." poursuit-il.
Aimer, partager, commenter : la viralité au coeur des réseaux sociaux
L’enquête a également fait plus largement la lumière sur les préférences des utilisateurs en matière de vidéos sociales :
• La moitié des vues de vidéos sociales se font sur YouTube, un tiers sur Facebook (36 %) et les 14 % restants concernent des réseaux comme Snapchat, Twitter et Instagram.
• Les principales qualités attendues des vidéos sociales produites par les marques sont l’offre d’un contenu pertinent, lié aux centres d’intérêt du consommateur (44 %) et attrayant (40 %).
• Facebook est le réseau social sur lequel les consommateurs sont les plus susceptibles d’« aimer » (51 %), de partager (44 %) ou de commenter (32 %) une vidéo sociale de qualité.
• Suite au visionnage d’une vidéo sur un réseau social, les consommateurs lui mettront un « j’aime » dans 47 % des cas, la partageront dans 37 % des cas et cliqueront pour obtenir davantage d’informations dans 33 % des cas.
• 45 % des utilisateurs sont plus susceptibles de parler d’une marque à des amis ou à leur famille après avoir vu une vidéo de qualité de cette marque sur les réseaux sociaux, et 76 % d’entre eux seront plus enclins à regarder une vidéo sociale qui leur a été recommandée par des amis ou de la famille.