Invisibles depuis la surface, les câbles sous-marins en fibre optique transportent plus de 99 % du trafic intercontinental et forment l’ossature de l’économie numérique mondiale. Alors que leur réseau doit croître de près de 50 % d’ici 2040, sous l’effet du cloud et de l’intelligence artificielle, les États s’inquiètent de leur vulnérabilité aux sabotages et à l’espionnage. L’atterrissement à Marseille du câble Medusa, accueilli dans les infrastructures d’Orange, illustre à la fois cette expansion et la course à la résilience. Au XIX e siècle, le télégraphe a tissé la première trame de la mondialisation. Au XXI e , ce rôle est assumé par un réseau méconnu : près de 1,4 million de kilomètres de câbles sous-marins, qui transportent plus de 99 % du trafic internet international. Environ 550 à 570 systèmes sont aujourd’hui actifs, auxquels s’ajoutent plus de 80 projets en construction. L’Europe de l’Ouest, avec 152 câbles opérationnels, figure parmi les nœuds ...
"Internet s’est frayé une place de choix dans le quotidien des consommateurs français. Attirés notamment par l’illimitation des références disponibles sur la toile, ces derniers ont dépensé près de 57 milliards d’euros en ligne l’an dernier. En parallèle de cet attrait pour le commerce numérique, les Français font état d’un intérêt croissant pour le commerce local dont les caractéristiques sont pourtant aux antipodes du monde numérique : proximité, humanité et instantanéité. Cette situation inédite, dans laquelle le consommateur mêle appétence pour le numérique et attraction pour le local, interroge : comment le commerce local peut-il s’adapter à ce consommateur connecté tout en gardant son ADN?
Dolmen, spécialiste du marketing client local, et l’institut Opinion Way ont mené l’enquête auprès de 1025 Français.
Il en ressort que pour plus de 80% des Français, les commerçants locaux répondent à leurs attentes relatives à la qualité des produits vendus (88%), à l’accueil en magasin (82%) et à la disponibilité des produits (80%).

Bien qu’attachés au commerce local, les Français en discernent les limites : des horaires d’ouverture étroits (28%) et une communication insuffisamment personnalisée (21%).
Pour le moderniser, les Français prônent le recours au numérique : 65% d’entre eux sont convaincus que la conversion du commerce local au numérique est une question de survie.
De plus, les Français sont prêts à donner de leur personne pour accélérer cette modernisation : Plus de 7 sur 10 accepteraient d’évaluer les enseignes où ils effectuent leurs courses (74%), de faire un retour sur les produits achetés (71%) et de communiquer leur adresse email (64%).
