Les téléphones permettent de communiquer avec des personnes qui ne parlent pas notre langue et dont nous ne parlons pas la langue. Maxx-Studio / Shutterstock Par Pascual Pérez-Paredes , Universidad de Murcia Est-il encore utile d’apprendre des langues étrangères quand on dispose de smartphones équipés de traducteurs automatiques ? Si cette hypothèse inquiète, il semblerait que l’intelligence artificielle ouvre aussi de nouvelles pistes pour s’initier à différentes langues. En 2024, la société Open AI , spécialisée dans l’intelligence artificielle, a présenté GPT4-o, un nouveau grand modèle de langage capable de « raisonner » et d’interagir avec du texte, des images et des sons. Dans l’une des vidéos diffusées après ce lancement, on voit deux personnes sur leur téléphone portable qui demandent à GPT4-o de les écouter et de traduire leurs échanges de l’anglais à l’espagnol ou de l’espagnol à l’anglais, de sorte que
De nouvelles recherches de Kaspersky Lab mettent en lumière la vie numérique complexe des enfants. L’enquête révèle que les enfants à partir de 10 ans recherche activement à cacher les sites qu’ils ont consultés et n’hésitent pas à transgresser les règles fixées par leurs parents pour régir l'utilisation d'Internet à la maison. Avec près de la moitié de ces derniers (47 %) possédant une tablette et plus de 2/3 tiers (69 %) disposant de son propre smartphone, il est inquiétant de voir que la moitié (50,9 %) estiment avoir les compétences et les connaissances pour cacher leurs activités sur Internet à leurs parents.
Alors que 52 % des enfants interrogés par Kaspersky Lab, voient leur utilisation d'Internet entourée par des règles établies par leurs parents, 16% n’ont pas de règle quant à l’utilisation d’internet, 16 % en ont mais avouent savoir les contourner et 3% n’ont jamais abordé le sujet des dangers d’internet avec leurs parents
26,9% des enfants interrogés admettent se connecter via la connections e leur amis pour contourner les règles imposées pas leurs parents. Cela les a bien entendu amenés à tomber sur :
• Des contenus vulgaires (38 %)
• Des contenus violents (23 %)
• Des contenus à caractère pornographiques (7 %)
L'étude, réalisée auprès de plus de 1 000 enfants, met en évidence une nette fracture entre les parents qui cherchent à protéger les jeunes contre les différents contenus qu’ils peuvent rencontrés sur Internet et les menaces nuisibles, et la nature curieuse des jeunes à trouver des moyens pour faire ce qu’ils veulent en ligne
« Comme nous en sommes à la première génération native véritablement numérique, il est très facile pour les enfants d'aujourd'hui de trouver leur chemin dans les coins sombres d’Internet ou d’être exposés à tous les contenus, quel que soit leur âge », commente Tanguy de Coatpont, Directeur Général France & Afrique du Nord de Kaspersky Lab. « A dix ans, de nombreux enfants semblent mûrs et assez digne de confiance pour gérer les appareils compatibles avec Internet. Mais les parents semblent ignorer leur nature impulsive qui peut les pousser à poster en ligne quelque chose de nuisible envers un camarade alors qu’’ils se sentiraient bouleversées si cela avait été contre eux. Pour les jeunes qui explorent, expérimentent et font leurs premiers pas aujourd'hui en ligne, il est vital que les parents, jouent un rôle actif pour les encadrer, discutent avec eux des risques, des menaces et des dangers pour définir ce qui constitue un comportement sécuritaire et responsable en ligne » poursuit-il.
Kaspersky Lab invite les parents à créer un environnement où les discussions sont ouvertes avec les enfants, dès le plus jeune âge, et où les deux parties peuvent convenir ensemble ce qui est sûr. Dans le cadre de Kaspersky Total Security 2017, la fonction Kaspersky Safe Kids peut aider les familles à protéger les enfants contre les dangers en ligne, en régulant le temps passé, en gérant l'utilisation des applications, des sites Web et contenus inappropriés.
Les conseils aux parents
• Parler avec les enfants de leurs expériences et préoccupations, et essayer de travailler ensemble sur certaines des activités sur le site www.webwewant.eu
• Encourager la créativité des enfants en ligne, et publier des messages ensemble avant de les laisser faire seuls
• Expliquer pourquoi les médias sociaux ne sont que pour les enfants âgés de 13 ans et plus, parler des droits et des responsabilités, et les préparer pour ce grand pas dans le monde en ligne
• Etre « ami » avec les enfants en ligne jusqu'à être certain qu’ils sont prêts à assumer cette responsabilité. Ne pas hésiter à leur montrer la visualisation « public » de leur profil, dont le contenu prend un aspect très diffèrent de ce qu’eux-mêmes en voient
• Instaurer des règles à propos de l'utilisation de leur webcam, et s’assurer qu’elles soient respectées
• Les encourager à apprendre les nouvelles options, applications etc. à leurs parents, surtout quand ils se rapportent à la vie privée
• Un enfant fait ce que font ses parents, pas ce qu’ils disent !