Accéder au contenu principal

Le leadership visionnaire : l’élément essentiel du succès dans le secteur de l’IT

  Par Antony Derbes, Président d’Open Lake Technology Dans le monde dynamique et en constante évolution de la technologie de l'information, le leadership joue un rôle crucial. Je suis convaincu que le bon leadership est la clé pour naviguer avec succès dans cet environnement complexe. Le secteur de l'IT est caractérisé par son rythme effréné, ses avancées rapides et ses défis sans cesse changeants. Dans un tel contexte, un leadership fort et visionnaire est essentiel pour guider les équipes vers le succès. Mais quels sont les éléments clés d'un bon leadership dans le domaine de la technologie ? Tout d'abord, un leader efficace dans le secteur de l'IT doit posséder une vision claire de l'avenir. Cette vision doit être à la fois ambitieuse et réalisable, guidant l'entreprise vers de nouveaux horizons tout en tenant compte des réalités du marché et des capacités de l'organisation. En tant que leaders, nous devons constamment anticiper les tendances, identif

Etude : une personne sur dix déforme la réalité sur les réseaux sociaux



Les utilisateurs se servent des réseaux sociaux pour se mettre en valeur auprès de leurs amis, récolter un maximum de « likes » et satisfaire leur amour-propre. Cependant, dans cette quête de reconnaissance sociale, ils travestissent la vérité et enjolivent leur vie, selon une étude de Kaspersky Lab.

Des internautes en quête de reconnaissance sociale
Cette étude révèle qu’une personne sur dix déforme la réalité sur les réseaux sociaux afin d’amener davantage de visiteurs à aimer leurs publications. Cette étude indique également que, dans ce dessein, les hommes sont plus enclins que les femmes à dévoiler leur vie privée. C’est ainsi que près d’un sur dix (9 %) serait prêt à publier une photo de lui-même dénudé, contre seulement 5 % des utilisatrices, tandis que 13 % des hommes postent des photos de leurs ami(e)s dans des tenues légères.

Pour attirer l’attention et recueillir un grand nombre de likes, environ un utilisateur sur dix (12 %) prétend être à un endroit ou se livrer à une activité qui ne correspond pas exactement à la réalité. Cette proportion atteint 14 % chez les hommes, ce qui donne à penser que nombre d’entre eux se servent des réseaux sociaux comme faire-valoir plutôt que pour présenter un portrait réaliste d’eux-mêmes.

Des hommes plus enclins à divulguer des informations gênantes sur leur entourage
L’étude de Kaspersky révèle que les hommes sont sensibles au nombre de likes qu’ils reçoivent sur les réseaux sociaux et que, pour augmenter leur score, ils sont plus susceptibles que les femmes de divulguer une information gênante ou confidentielle à propos de leur collègues, de leurs ami(e)s ou de leur employeur. C’est ainsi que 14 % d’entre eux se disent prêts à le faire au sujet d’un(e) collègue (contre seulement 7 % des femmes), 13 % concernant leur employeur et 12 % un(e) ami(e) (contre 6 % des femmes).

Des femmes moins affectées que les hommes sur l’image qu’elles renvoient en ligne
Les hommes sont également davantage contrariés s’ils n’obtiennent pas le nombre de likes espérés : 24 % d’entre eux craignent que, si peu de visiteurs aiment leurs publications, leurs amis pensent qu’ils ne sont pas « populaires », contre 17 % des femmes. 29 % des hommes avouent aussi être affectés si une personne qui compte à leurs yeux n’indique pas aimer ce qu’ils postent.

Dans leur chasse aux likes, les hommes tendent à aller encore plus loin que les femmes, en publiant des choses qui les présentent, ainsi que leurs amis, dans des situations compromettantes, ce qui, selon Astrid Carolus, psychologue des médias à l’université de Würzburg, « reflète la propension supposée des hommes à être moins attachés à l’harmonie sociale et davantage disposés à prendre des risques. »

Ainsi, 15 % des hommes avouent qu’ils pourraient publier des photos d’amis en état d’ébriété (contre 8 % des femmes), 12 % une photo d’eux-mêmes en tenue légère et même 9 % dans le plus simple appareil (contre à peine 5 % des femmes).

Evgeny Chereshnev, responsable des réseaux sociaux chez Kaspersky Lab, partage cet avis mais avertit que ce comportement risqué des utilisateurs peut les mettre en danger : « Dans leur quête de reconnaissance sociale, les utilisateurs ne perçoivent plus la frontière entre ce qui peut être rendu public et ce qui relève de la vie privée. Or, il est essentiel de protéger notre vie privée, de même que celle d’autrui. L’étude de Kaspersky indique que 58 % des utilisateurs se sentent mal à l’aise et affectés lorsque leurs amis publient des photos d’eux sans leur accord. En résumé, les utilisateurs doivent davantage faire attention aux informations qu’ils divulguent sur les réseaux sociaux mais aussi installer des logiciels de sécurité sur leurs équipements afin d’assurer leur propre protection et celle de leurs proches contre les cybermenaces. »

Chiffres clés
9% des hommes seraient prêts à publier une photo d’eux-mêmes dénudés contre seulement 5% des femmes
13 % des hommes postent des photos de leurs ami(e)s dans des tenues légères.
14% des hommes sont prêts à publier des informations gênantes sur leurs collègues / patron contre seulement 7% des femmes
12% des hommes sont prêts à publier des informations gênantes sur leurs amis contre 6% des femmes
24 % des hommes craignent que, si peu de visiteurs aiment leurs publications, leurs amis pensent qu’ils ne sont pas « populaires », contre 17 % des femmes
12% des utilisateurs des réseaux sociaux mentent sur les lieux où ils se trouvent

Posts les plus consultés de ce blog

Le bipeur des années 80 plus efficace que le smartphone ?

Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté

Comment les machines succombent à la chaleur, des voitures aux ordinateurs

  La chaleur extrême peut affecter le fonctionnement des machines, et le fait que de nombreuses machines dégagent de la chaleur n’arrange pas les choses. Afif Ramdhasuma/Unsplash , CC BY-SA Par  Srinivas Garimella , Georgia Institute of Technology et Matthew T. Hughes , Massachusetts Institute of Technology (MIT) Les humains ne sont pas les seuls à devoir rester au frais, en cette fin d’été marquée par les records de chaleur . De nombreuses machines, allant des téléphones portables aux voitures et avions, en passant par les serveurs et ordinateurs des data center , perdent ainsi en efficacité et se dégradent plus rapidement en cas de chaleur extrême . Les machines génèrent de plus leur propre chaleur, ce qui augmente encore la température ambiante autour d’elles. Nous sommes chercheurs en ingénierie et nous étudions comment les dispositifs mécaniques, électriques et électroniques sont affectés par la chaleur, et s’il est possible de r

De quoi l’inclusion numérique est-elle le nom ?

Les professionnels de l'inclusion numérique ont pour leitmotiv la transmission de savoirs, de savoir-faire et de compétences en lien avec la culture numérique. Pexels , CC BY-NC Par  Matthieu Demory , Aix-Marseille Université (AMU) Dans le cadre du Conseil National de la Refondation , le gouvernement français a proposé au printemps 2023 une feuille de route pour l’inclusion numérique intitulée « France Numérique Ensemble » . Ce programme, structuré autour de 15 engagements se veut opérationnel jusqu’en 2027. Il conduit les acteurs de terrain de l’inclusion numérique, notamment les Hubs territoriaux pour un numérique inclusif (les structures intermédiaires ayant pour objectif la mise en relation de l’État avec les structures locales), à se rapprocher des préfectures, des conseils départementaux et régionaux, afin de mettre en place des feuilles de route territoriales. Ces documents permettront d’organiser une gouvernance locale et dé

Ce que les enfants comprennent du monde numérique

  Par  Cédric Fluckiger , Université de Lille et Isabelle Vandevelde , Université de Lille Depuis la rentrée 2016 , il est prévu que l’école primaire et le collège assurent un enseignement de l’informatique. Cela peut sembler paradoxal : tous les enfants ne sont-ils pas déjà confrontés à des outils numériques, dans leurs loisirs, des jeux vidéos aux tablettes, et, dans une moindre mesure, dans leur vie d’élève, depuis le développement des tableaux numériques interactifs et espaces numériques de travail ? Le paradoxe n’est en réalité qu’apparent. Si perdure l’image de « natifs numériques », nés dans un monde connecté et donc particulièrement à l’aise avec ces technologies, les chercheurs ont montré depuis longtemps que le simple usage d’outils informatisés n’entraîne pas nécessairement une compréhension de ce qui se passe derrière l’écran. Cela est d’autant plus vrai que l’évolution des outils numériques, rendant leur utilisation intuitive, a conduit à masquer les processus in

Midi-Pyrénées l’eldorado des start-up

Le mouvement était diffus, parfois désorganisé, en tout cas en ordre dispersé et avec une visibilité et une lisibilité insuffisantes. Nombreux sont ceux pourtant qui, depuis plusieurs années maintenant, ont pressenti le développement d’une économie numérique innovante et ambitieuse dans la région. Mais cette année 2014 pourrait bien être la bonne et consacrer Toulouse et sa région comme un eldorado pour les start-up. S’il fallait une preuve de ce décollage, deux actualités récentes viennent de l’apporter. La première est l’arrivée à la tête du conseil de surveillance de la start-up toulousaine Sigfox , spécialisée dans le secteur en plein boom de l’internet des objets, d’Anne Lauvergeon, l’ancien sherpa du Président Mitterrand. Que l’ex-patronne du géant Areva qui aurait pu prétendre à la direction de grandes entreprises bien installées, choisisse de soutenir l’entreprise prometteuse de Ludovic Le Moan , en dit long sur le changement d’état d’esprit des élites économiques du pay

La fin du VHS

La bonne vieille cassette VHS vient de fêter ses 30 ans le mois dernier. Certes, il y avait bien eu des enregistreurs audiovisuels avant septembre 1976, mais c’est en lançant le massif HR-3300 que JVC remporta la bataille des formats face au Betamax de Sony, pourtant de meilleure qualité. Ironie du sort, les deux géants de l’électronique se retrouvent encore aujourd’hui face à face pour déterminer le format qui doit succéder au DVD (lire encadré). Chassée par les DVD ou cantonnée au mieux à une petite étagère dans les vidéoclubs depuis déjà quatre ans, la cassette a vu sa mort programmée par les studios hollywoodiens qui ont décidé d’arrêter de commercialiser leurs films sur ce support fin 2006. Restait un atout à la cassette VHS: l’enregistrement des programmes télé chez soi. Las, l’apparition des lecteurs-enregistreurs de DVD et, surtout, ceux dotés d’un disque dur, ont sonné le glas de la cassette VHS, encombrante et offrant une piètre qualité à l’heure de la TNT et des écrans pl