Face aux ingérences étrangères, à la désinformation en ligne et à la fragilisation du débat public, l’Union européenne dévoile son « Bouclier européen de la démocratie ». Articulée autour d’un centre dédié à la résilience démocratique et d’un arsenal pour encadrer les plateformes, cette stratégie entend protéger les institutions tout en renforçant la participation citoyenne. Alors qu’Emmanuel a appelé, mercredi au siège de La Dépêche du Midi, à « sonner le tocsin » contre les réseaux sociaux et leurs algorithmes qui minent les démocraties et sont utilisés lors de certaines opérations d’influences étrangères, l’Union européenne agit aussi. Face aux offensives informationnelles et au recul de la confiance civique, elle tente de bâtir un rempart démocratique à la hauteur des menaces. Le « European Democracy Shield » (Bouclier européen de la démocratie), présenté par la Commission et le Haut Représentant, se veut justement cette architecture : un disposi...
Les experts sécurité du G DATA Security Labs ont recensé 1 852 945 nouveaux types de programmes malveillants au cours du 1er trimestre 2017, soit un nouveau code toutes les 4,2 secondes. Un nouveau record est à prévoir pour l’année 2017 avec des projections qui tablent sur 7,41 millions de nouveaux types de codes malveillants sur l’année.
Dans le détail, la majorité des nouveaux types de logiciels malveillants détectés est à classer dans la catégorie des chevaux de Troie. Ceux-ci permettent la prise de contrôle des machines victimes à des fins malveillantes : vol d’informations personnelles, intégration dans des botnets ou encore utilisation dans des attaques distribuées de déni de service (DDoS).
La seconde position est occupée par les adwares avec une nette augmentation. Sur l’année 2016 la part des adwares était de 4,9 %, elle est de 13,9 % sur le premier trimestre de cette année.
Mis en avant par les dégâts qu’ils engendrent, les ransomwares ne représentent qu’une partie infime du total des nouveaux types de codes détectés sur le trimestre (moins de 0,1 % du total). Mais leur forte diffusion en fait un des principaux dangers. De plus, ils augmentent fortement. En 2016, leur nombre avait été multiplié par neuf entre la première et la seconde moitié de l’année. Sur le premier trimestre 2017, la quantité de nouveaux types de ransomware détectés atteint déjà celle comptabilisée lors des 6 derniers mois de l’année 2016.
