Une enquête publiée par l’Association nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG) et Memo Bank montre combien les PME sont exposées aux fraudes bancaires. Près de 85 % des PME et ETI françaises interrogées déclarent avoir subi au moins une tentative de fraude au cours des douze derniers mois. Une progression spectaculaire de 25 points en cinq ans. Et surtout un basculement : le virement bancaire, pourtant outil fondamental du fonctionnement économique, devient le canal privilégié des escrocs. La messagerie électrique : point d’entrée des cyberpirates Dans 57 % des fraudes abouties, l’arnaque passe par ce vecteur. Rapide, souvent irréversible, le virement combine tous les risques : montants élevés, procédures parfois défaillantes, et surtout, une négligence préoccupante. Une entreprise sur deux ne vérifie pas systématiquement les IBAN de ses fournisseurs, selon l’étude. Une faille béante, d’autant plus que 23 % des entrepr...
Une nouvelle étude commandée par Brightcove, fournisseur de solutions vidéo en ligne, révèle que huit détaillants européens sur dix (81 %) envisagent de devenir des médias. Ils sont déjà 85 % à chercher des moyens de cibler les consommateurs à leur domicile via la diffusion de contenus (empiétant ainsi sur le territoire des géants traditionnels de la diffusion).
L’étude, menée auprès de 200 décideurs du secteur du commerce de détail au Royaume-Uni, en
France et en Allemagne, révèle que six marques de détail sur dix (61 %) offrent d’ores et déjà des
services de contenu qualifiés par les diffuseurs de contenus « personnalisés ». Il s’agit essentiellement
d’expériences vidéo en ligne « de type télévisuel ». Il ressort également de l’étude qu’un autre tiers
(33 %) des acteurs interrogés envisage de se lancer sur ce créneau dans les deux années à venir.
En France, on constate que :
Chez les détaillants
- Huit détaillants sur dix (82 %) se voient devenir des médias
- 80 % déclarent avoir déjà amorcé leur mutation
- 90 % souhaitent cibler les consommateurs en leur proposant du contenu directement dans leur salon
- Six marques sur dix (64 %) proposent déjà des services de contenu de type TV personnalisée (« lean-back TV ») et un tiers supplémentaire (34 %) prévoit de le faire dans les deux ans à venir
- 80 % ont déjà défini comme prioritaire le développement et/ou l’amélioration de leur offre de contenu vidéo de type télévisuel ou de TV personnalisée pour l’année suivante
Chez les consommateurs
- Seuls 32 % des consommateurs ont déclaré avoir déjà regardé du contenu de type télévisuel proposé par les détaillants ou les marques
- Près de la moitié (48 %) déclarent qu’ils seraient disposés à le faire à l’avenir
- 34 % déclarent qu’ils se connecteraient, le cas échéant, pour regarder le contenu proposé par leurs marques favorites
- 48 % pensent qu’à l’avenir, tous les détaillants deviendront des médias
Malgré ces aspects positifs, certaines préoccupations demeurent :
- 44 % des détaillants en France reconnaissent s’interroger sur leur capacité à se transformer en société de médias Les raisons évoquées incluent :
> Le manque d’expertise (34 %)
> Le manque de contenu approprié (34%)
> Le manque de technologies (22%)
- 50 % des détaillants qui ne proposent pas encore de contenu vidéo de type télévisuel et de TV personnalisée l’expliquent par le manque de contenu à diffuser, et 17 % s’interrogent sur la demande réelle pour ce type de contenu