Par Kathleen Desveaud , Kedge Business School L’intelligence artificielle promet un soulagement face à l’ennui des tâches répétitives au travail, mais son usage excessif pourrait entraîner une déqualification progressive et une nouvelle forme de frustration professionnelle. Entre automatisation bénéfique et risque de « travail zombie », comment faire de l’IA un allié du développement des compétences plutôt qu’une source d’appauvrissement cognitif ? L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les métiers est un sujet majeur , qui a été traité dans de nombreuses études . Si la question de la disparition des emplois retient souvent l’attention, une autre question de fond mérite d’être considérée : comment ces technologies transforment et transformeront-elles concrètement le quotidien, les compétences et la motivation des travailleurs ? L’IA, un remède contre l’ennui au travail ? L’IA est parfois présentée comme un parfait remède a...
Jusqu'à présent, chaque année, l'observatoire de la téléphonie mobile donnait lieu à des publicités dithyrambiques des opérateurs télécoms, se targuant d'être numéro un sur tel ou tel critère, et affichant des taux de couvertures de 95%... Des taux concernant la population et non pas le territoire, ce qui, pour des régions comme l'Occitanie où les zones grises sont nombreuses, change du tout au tout.
C'est notamment pour offrir plus de transparence mais aussi pour mettre la pression sur les quatre opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, que l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), vient de publier de nouvelles cartes beaucoup plus précises à 50 mètres près, grâce à l'emplacement des pylônes.
Sur monreseaumobile.fr, ces nouvelles cartes de couverture mobile à quatre niveaux d’évaluation, testées en Nouvelle-Aquitaine au premier semestre, sont désormais disponibles, pour la voix et les SMS, sur toute la France métropolitaine.
"Avec ces nouvelles cartes, l’Arcep entend stimuler les opérateurs pour doper encore la couverture mobile. Il s’agit de provoquer un choc de transparence, pour réorienter la concurrence que se livrent les opérateurs, afin que celle-ci porte non seulement sur les prix mais aussi sur les performances des réseaux. Ces cartes de couverture enrichies constituent aussi un point de départ : en identifiant les zones de couverture limitée, un diagnostic est posé, permettant de cibler précisément les besoins de couverture à l’avenir", explique le gendarme des télécoms.
L’Arcep adhère ensuite au vaste mouvement d'ouverture des données publiques, portée notamment par la plateforme DataFrance et kl'association OpenDataFrance. L'Arcep met ainsi à disposition ces cartes en open data, ainsi que toutes les données de monreseaumobile.fr, "afin de permettre à tout un chacun de les utiliser, d’en évaluer la fiabilité, et de créer de nouveaux comparateurs de la couverture des opérateurs mobiles."