Une enquête publiée par l’Association nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle de Gestion (DFCG) et Memo Bank montre combien les PME sont exposées aux fraudes bancaires. Près de 85 % des PME et ETI françaises interrogées déclarent avoir subi au moins une tentative de fraude au cours des douze derniers mois. Une progression spectaculaire de 25 points en cinq ans. Et surtout un basculement : le virement bancaire, pourtant outil fondamental du fonctionnement économique, devient le canal privilégié des escrocs. La messagerie électrique : point d’entrée des cyberpirates Dans 57 % des fraudes abouties, l’arnaque passe par ce vecteur. Rapide, souvent irréversible, le virement combine tous les risques : montants élevés, procédures parfois défaillantes, et surtout, une négligence préoccupante. Une entreprise sur deux ne vérifie pas systématiquement les IBAN de ses fournisseurs, selon l’étude. Une faille béante, d’autant plus que 23 % des entrepr...
Jusqu'à présent, chaque année, l'observatoire de la téléphonie mobile donnait lieu à des publicités dithyrambiques des opérateurs télécoms, se targuant d'être numéro un sur tel ou tel critère, et affichant des taux de couvertures de 95%... Des taux concernant la population et non pas le territoire, ce qui, pour des régions comme l'Occitanie où les zones grises sont nombreuses, change du tout au tout.
C'est notamment pour offrir plus de transparence mais aussi pour mettre la pression sur les quatre opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, que l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), vient de publier de nouvelles cartes beaucoup plus précises à 50 mètres près, grâce à l'emplacement des pylônes.
Sur monreseaumobile.fr, ces nouvelles cartes de couverture mobile à quatre niveaux d’évaluation, testées en Nouvelle-Aquitaine au premier semestre, sont désormais disponibles, pour la voix et les SMS, sur toute la France métropolitaine.
"Avec ces nouvelles cartes, l’Arcep entend stimuler les opérateurs pour doper encore la couverture mobile. Il s’agit de provoquer un choc de transparence, pour réorienter la concurrence que se livrent les opérateurs, afin que celle-ci porte non seulement sur les prix mais aussi sur les performances des réseaux. Ces cartes de couverture enrichies constituent aussi un point de départ : en identifiant les zones de couverture limitée, un diagnostic est posé, permettant de cibler précisément les besoins de couverture à l’avenir", explique le gendarme des télécoms.
L’Arcep adhère ensuite au vaste mouvement d'ouverture des données publiques, portée notamment par la plateforme DataFrance et kl'association OpenDataFrance. L'Arcep met ainsi à disposition ces cartes en open data, ainsi que toutes les données de monreseaumobile.fr, "afin de permettre à tout un chacun de les utiliser, d’en évaluer la fiabilité, et de créer de nouveaux comparateurs de la couverture des opérateurs mobiles."