Dans un contexte marqué par la montée en puissance de l’intelligence artificielle (IA) au sein des entreprises françaises, une étude réalisée par QBE , en collaboration avec Opinium, révèle un paradoxe : si l’IA offre des promesses indéniables d’automatisation et d’innovation, elle s’accompagne également d’une hausse significative des risques cyber. L’étude montre que 66 % des entreprises françaises utilisent déjà l’IA, tandis que 81 % des dirigeants anticipent un impact positif sur leur activité. Parmi les principaux bénéfices attendus figurent l’accélération des opérations (51 %), l’amélioration de la cybersécurité (43 %) et la réduction des coûts (40 %). Cependant, cette adoption ne se fait pas sans appréhensions : 19 % des dirigeants redoutent une intensification des risques cyber, un point qui se vérifie par la montée des menaces. En effet, 86 % des répondants rapportent une augmentation des cyberattaques, avec près de la moitié...
La crise Cambridge Analytica / Facebook agite massivement le web et les réseaux sociaux depuis près d'une semaine. La contestation se matérialise avec le hashtag #DeleteFacebook.
Face au scandale mondial Cambridge Analytica qui touche Facebook, certains utilisateurs ont pris l’initiative de communiquer sur la suppression de leur compte Facebook, espérant inciter un mouvement de masse..
Le Hashtag #DeleteFacebook, apparu mardi 20 mars, a dépassé les 41 000 mentions en anglais sur cette seule journée, a constaté Digimind, société spécialisée dans la veille des réseaux sociaux.
Si le hashtag est essentiellement diffusé sur Twitter (94% des mentions), de nombreux médias (plus de 700), dont le NY Times hier, ont relayé ce mouvement de protestation, touchant au final plus de 4 millions d’internautes sur la seule journée de mercredi.
En France, le hashtag #deletefacebook n’a été mentionné pour l’instant que 1500 fois.
Des leaders d’opinion comme Brian Acton, cofondateur de l’app WhatsApp rachetée par Facebook en 2014, ont rallié le mouvement #DeleteFacebook.
It is time. #deletefacebook— Brian Acton (@brianacton) 20 mars 2018
Ces chiffres, qui peuvent paraître faibles au regard des 1,4 milliard d’utilisateurs actifs chaque jour, témoignent néanmoins de la mise en place de la première protestation aussi radicale (la suppression d’un compte Facebook, au-delà du boycott), traduisant un véritable malaise face à ce “piratage” massif de données personnelles et une prise de conscience concrète.
Signe que le mouvement interpelle, des hashtags ”frères” apparaissent comme #deletefacebooknow #deleteyourfacebookaccount #boycottfacebook ou encore #facebookdatabreach