En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
L'AFUTT (Association Française des Utilisateurs de Télécommunications) vient de publier ce mercredi 7 mars les résultats de son observatoire des plaintes et insatisfactions dans le secteur des télécommunications, a reçu 3,2% de plaintes de plus en 2017 qu'en 2016. "La progression est faible après deux années de forte hausse, mais la diversité des litiges et l'absence de progrès dans leur résolution restent préoccupants", explique l'association.
Ce sont les litiges de facturation qui dominent les plaintes des utilisateurs avec les complications qui peuvent s'ensuivre (exemple : refus de paiement, mise en recouvrement puis contentieux, résiliation, perte de numéro). "Parmi les causes : d'incessantes offensives commerciales en situation de concurrence exacerbée, qui se traduisent par un manque de clarté des offres et de la tarification, ainsi que le manque de lisibilité des factures", précise l'AFUTT.
La qualité promise loin de la réalité
En ce qui concerne la qualité technique du service, la continuité d'accès, la couverture ou le débit, le niveau perçu par les utilisateurs reste "globalement médiocre", selon l'AFUUT. "Les écarts entre le niveau de qualité attendu (promis) et le niveau de qualité servi (perçu) deviennent de moins en moins tolérables avec le développement massif des usages."
Enfin, en matière de relation client, d'après les descriptions sommaires des utilisateurs plaignants, les opérateurs ont encore de grandes marges de progrès à faire. Ils semblent parfois « dépassés » et en difficulté pour résoudre correctement et rapidement les problèmes, qu'ils soient d'ores techniques ou commerciaux.