Par Kathleen Desveaud , Kedge Business School L’intelligence artificielle promet un soulagement face à l’ennui des tâches répétitives au travail, mais son usage excessif pourrait entraîner une déqualification progressive et une nouvelle forme de frustration professionnelle. Entre automatisation bénéfique et risque de « travail zombie », comment faire de l’IA un allié du développement des compétences plutôt qu’une source d’appauvrissement cognitif ? L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les métiers est un sujet majeur , qui a été traité dans de nombreuses études . Si la question de la disparition des emplois retient souvent l’attention, une autre question de fond mérite d’être considérée : comment ces technologies transforment et transformeront-elles concrètement le quotidien, les compétences et la motivation des travailleurs ? L’IA, un remède contre l’ennui au travail ? L’IA est parfois présentée comme un parfait remède a...
L'AFUTT (Association Française des Utilisateurs de Télécommunications) vient de publier ce mercredi 7 mars les résultats de son observatoire des plaintes et insatisfactions dans le secteur des télécommunications, a reçu 3,2% de plaintes de plus en 2017 qu'en 2016. "La progression est faible après deux années de forte hausse, mais la diversité des litiges et l'absence de progrès dans leur résolution restent préoccupants", explique l'association.
Ce sont les litiges de facturation qui dominent les plaintes des utilisateurs avec les complications qui peuvent s'ensuivre (exemple : refus de paiement, mise en recouvrement puis contentieux, résiliation, perte de numéro). "Parmi les causes : d'incessantes offensives commerciales en situation de concurrence exacerbée, qui se traduisent par un manque de clarté des offres et de la tarification, ainsi que le manque de lisibilité des factures", précise l'AFUTT.
La qualité promise loin de la réalité
En ce qui concerne la qualité technique du service, la continuité d'accès, la couverture ou le débit, le niveau perçu par les utilisateurs reste "globalement médiocre", selon l'AFUUT. "Les écarts entre le niveau de qualité attendu (promis) et le niveau de qualité servi (perçu) deviennent de moins en moins tolérables avec le développement massif des usages."
Enfin, en matière de relation client, d'après les descriptions sommaires des utilisateurs plaignants, les opérateurs ont encore de grandes marges de progrès à faire. Ils semblent parfois « dépassés » et en difficulté pour résoudre correctement et rapidement les problèmes, qu'ils soient d'ores techniques ou commerciaux.