Par Kathleen Desveaud , Kedge Business School L’intelligence artificielle promet un soulagement face à l’ennui des tâches répétitives au travail, mais son usage excessif pourrait entraîner une déqualification progressive et une nouvelle forme de frustration professionnelle. Entre automatisation bénéfique et risque de « travail zombie », comment faire de l’IA un allié du développement des compétences plutôt qu’une source d’appauvrissement cognitif ? L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les métiers est un sujet majeur , qui a été traité dans de nombreuses études . Si la question de la disparition des emplois retient souvent l’attention, une autre question de fond mérite d’être considérée : comment ces technologies transforment et transformeront-elles concrètement le quotidien, les compétences et la motivation des travailleurs ? L’IA, un remède contre l’ennui au travail ? L’IA est parfois présentée comme un parfait remède a...
Pour le 200ème anniversaire du retour de Napoléon de son exil sur l'île d'Elbe. Le monument, créé par le célèbre sculpteur français Emmanuel Frémiet en 1867, situé dans le village de Laffrey, a été scanné intégralement en 3D par la société toulousaine IMA Solutions grâce à sa technologie Artec 3D.
La tâche a été commandée par le Musée de la Révolution Française de Vizille, dans le but de préserver une copie 3D du monument pour la postérité et de préparer une copie 3D du monument pour une exposition célébrant le 200ème anniversaire du retour de Napoléon de son exil sur l'île d'Elbe. "J'ai déjà scanné des œuvres représentant des chevaux et chaque fois, je pense : c'est une des choses les plus difficiles à scanner en raison des jambes et des autres zones cachées", explique Benjamin Moreno, le PDG d'IMA Solutions. "Dans le passé, j'ai utilisé d'autres équipements de scan 3D tels que des têtes laser montées sur des bras et je peux dire que seule la technologie Artec est capable de réaliser un scan 3D de ce type d'œuvre d'art à la volée ou dans des conditions environnementales difficiles."
12 jours de travail
Avant que Benjamin Moreno ne face l'acquisition de scanner Artec 3D Eva et Spider, sa société utilisait des scanners laser 3D. La surface du monument de Napoléon était assez grande, Benjamin Moreno a développé sa propre stratégie de scan pour le projet : "j'ai divisé mon travail en 18 zones en prenant soin d'avoir des zones de recouvrement assez grandes pour l'alignement en post-production."
Le scan a pris deux jours au total et la post-production environ 10 jours de plus à cause de la grande quantité de données : 57GB. Pour le profilage, Benjamin Moreno a fait une fusion précise avec une résolution de 1 mm pour chacune des 18 sessions de scan. Chacune comportait environ 25 millions de polygones, il les a décimées à 1,5 millions de polygones. Il a alors effectué un alignement non rigide et une fusion précise à 1mm, ce qui a réduit le nombre de polygones à 20 millions.
Enfin, il a utilisé des images texturées pour appliquer une texture au modèle géométrique obtenu.
IMA Solutions produit normalement trois sortes de modèles 3D pour ses clients : un modèle principal en haute définition pour la visualisation pré-calculée et l'étude du patrimoine culturel, un modèle 3D optimisé pour l'impression 3D, et un modèle optimisé pour les moteurs de rendu 3D en temps réel.
"Le musée est vraiment content du résultat, surtout parce qu'ils peuvent maintenant manipuler le modèle 3D virtuellement et voir le monument de n'importe quel angle en un clic de souris" se félicite Benjamin Moreno.