Après un accord de spectre de 17 milliards de dollars, Elon Musk projette de transformer Starlink en opérateur sans fil capable de connecter directement chaque smartphone à sa constellation de satellites. Un bouleversement qui questionne la souveraineté numérique européenne et l’avenir des télécommunications terrestres. Le fantasque milliardaire Elon Musk se lance dans un nouveau projet qui pourrait bouleverser l’écosystème mondial des télécommunications. SpaceX, maison-mère de la constellation de satellites Starlink, a, en effet, acquis cette semaine auprès d’EchoStar des droits de spectre sans fil pour 17 milliards de dollars. Cet accord offre à l’entreprise l’accès aux fréquences AWS-4 et H-block, situées entre 1,9 GHz et 2 GHz. Elon Musk y voit la clé pour faire de Starlink non plus un fournisseur d’accès Internet par satellite, mais un opérateur mondial capable de connecter directement les smartphones. La fin des zones blanches Le projet repose sur une idée radicale : c...
Le Toulousain Delair, l’un des leaders mondiaux des solutions de drones pour l’industrie, vient d'annoncer l’ouverture de son premier bureau en Chine. Basé à Beijing, celui-ci permettra à Delair d’accroître sa présence sur le marché chinois et d’élargir rapidement son réseau de distributeurs locaux.
Cette annonce intervient à l’occasion la participation de Michaël de Lagarde, Président et co-fondateur de Delair, au Forum d’été de Davos ("Réunion annuelle des nouveaux champions"), à Tianjin. Seule entreprise française nommée "Pionnier Technologique" par le Forum économique mondial cette année, Delair est aussi le seul fournisseur de solutions de drones de la sélection 2018.
Les Chinois moins frileux que les Européens pour les usages de drones
"La plupart des acteurs occidentaux jouent la carte de la sécurité et hésitent à entrer sur le marché chinois. Nos drones sont reconnus parmi les meilleurs systèmes au monde, pour leur endurance, leur autonomie et leur capacité à voler hors de portée de vue. Nous sommes confiants quant à notre capacité à répondre à la demande croissante des entreprises chinoises, qui ont besoin d’outils nouveaux pour intégrer l’intelligence aérienne à leurs différents métiers, et à les accompagner dans leur transformation digitale", explique Michaël de Lagarde.De fait, fin 2017, le gouvernement chinois a publié de nouvelles directives permettant d’assouplir le secteur des véhicules aériens sans pilote (UAV), prévoyant une croissance de 40% par an en moyenne, pour atteindre 9,1 milliards de dollars d’ici 2020.
Un partenariat avec Intel
Après Ghent, Los Angeles et Singapour, le bureau de Beijing sera le 4e bureau international pour Delair, qui vend ses solutions dans plus de 70 pays via un réseau de distributeurs et a vu son chiffre d'affaires à l'international augmenter de 80%.L’entreprise a également signé un partenariat avec l’américain Intel afin de rendre sa plateforme logicielle disponible dans le monde entier, sous la marque Intel Insight. L’ambition : faire de celle-ci la solution cloud de référence pour la modélisation des infrastructures industrielles.