Selon la dernière étude Global Digital Trust Insights 2026 de PwC, l’intelligence artificielle s’impose comme levier majeur de défense numérique. Mais la majorité des organisations restent vulnérables, faute de compétences et de stratégie claire. Face à une intensification sans précédent des menaces numériques, les entreprises accélèrent leurs efforts pour renforcer leur sécurité. D’après l’édition 2026 de l’étude Global Digital Trust Insights menée par PwC, si 78 % des organisations dans le monde prévoient d’augmenter leur budget cybersécurité cette année, seules 6 % se déclarent pleinement prêtes à affronter une cyberattaque majeure. Un chiffre qui illustre le décalage entre les ambitions stratégiques et la réalité opérationnelle. L’intelligence artificielle est LA priorité L’intelligence artificielle s’impose désormais comme LA priorité absolue des investissements cyber : 36 % des entreprises interrogées prévoient d’y consacrer une part croissante de le...
Jeudi 22 novembre, les députés européens de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs (IMCO) ont adopté leur avis sur la proposition de directive introduisant un mécanisme d’action de groupe à l’échelle de l’Union européenne.
Les lobbys vent debout contre des class actions européennes
Proposé en avril dernier, ce texte qui s’appuie notamment sur l’expérience positive de la loi française de 2014, fait l’objet d’un assaut violent de la part des lobbys industriels, dénonce l'eurodéputée Les Raducaux de gauche Virginie Rozière. "Agitant le chiffon d’un risque de dérives vers le système des class actions à l’américaine, les intérêts économiques ont trouvé une oreille attentive auprès de certains députés qui se sont lancés dans une obstruction parlementaire inadmissible pour empêcher cette directive de voir le jour", explique l'eurodéputée du Sud-Ouest, rapporteure pour le groupe Socialistes et Démocrates.Urgence à agir après une série de scandales
Pour elle, l’adoption de cet avis en commission IMCO "marque une étape pour faire aboutir ce texte important, qui grâce à une coalition des forces progressistes, a été amendé dans un sens plus protecteur des consommateurs que ne l’était la proposition de la Commission.""Les récents scandales tels que le Dieselgate, ou Cambridge Analytica ont montré que des améliorations étaient encore nécessaires pour renforcer l’application des droits et la protection des consommateurs en Europe. Un mécanisme de recours collectif à l’échelle européenne permettrait de compenser efficacement les victimes de tels scandales et préviendrait leur répétition. »
