Dans un contexte où la société française prend de plus en plus conscience de son empreinte numérique, l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) et l'Agence de la transition écologique (ADEME) viennent de franchir un pas décisif. Ces deux institutions ont annoncé ce jeudi 12 décembre la création d'un observatoire des impacts environnementaux du numérique, une initiative qui promet de révolutionner notre compréhension des enjeux écologiques liés aux technologies de l'information. Cette plateforme, fruit d'une collaboration initiée en 2020 à la demande des ministères de la Transition écologique et de l'Économie, vise à devenir une référence incontournable en matière de données fiables sur l'empreinte environnementale du numérique. "L'observatoire a vocation à constituer une plateforme de référence en matière de données fiables et sourcées sur les impacts environnementaux du numériqu...
Les contrefacteurs capitalisent sur Noël. C’est ce que nous apprend une nouvelle étude de MarkMonitor, leader mondial de la protection des marques d’entreprise. Un consommateur sur trois (30%) a acheté par inadvertance un produit contrefait et 68% de ces achats sont des cadeaux de Noël.
La peur des contrefaçons et des fraudes en ligne est omniprésente, surtout pendant la période des fêtes. Quarante-cinq pour cents des consommateurs craignent d’acheter des produits contrefaits à Noël, 46% ont peur d’utiliser leur carte de crédit pour réaliser des achats en ligne et 53% ne font pas d’achat sur les réseaux sociaux.
2 600 consommateurs français, britanniques, américains, allemands et italiens ont été interrogés dans le cadre de cette étude qui vise à évaluer les comportements qui entourent les achats en ligne, les achats de contrefaçons et le rôle des marques.
Les résultats démontrent que même si les achats de Noël ne se font pas tous en ligne, les consommateurs dépensent de plus en plus d’argent via ce canal (par le biais du e-commerce 37% et des sites de marques 17%). A l’inverse, 38% d’entre eux dépensent la plus grande part de leur budget dans des magasins physiques.
En plus de cela, les consommateurs présentent un plus haut niveau de confiance dans la sécurité lorsqu’ils font leurs achats sur un site de e-commerce (88%), viennent ensuite les liens dans les résultats de recherches en ligne (63%) et les applications pour smartphones (59%).
Via des sites de e-commerce ou d'applications pour smartphones
Paradoxalement, ces consommateurs qui achètent des produits contrefaits involontairement l’on fait par le biais des sites d’e-commerce (26%), des applications pour smartphone (17%), en cliquant sur des liens dans les résultats de recherches en ligne (13%) et via les publicités sponsorisées sur les réseaux sociaux (11%). Cela se produit malgré le fait que de nombreux canaux, tels que les sites d’e-commerce, mettent en place des programmes pour atténuer les risques de ventes de contrefaçons.
« Les consommateurs sont de plus en plus malins lorsqu’il s’agit des comportements d’achat en ligne, pourtant, cela reste insuffisant. Ils se font parfois duper et achètent des biens contrefaits. Ils sont nombreux à attendre des marques qu’elles les guident et les protègent. Il est essentiel que celles-ci s’assurent qu’elles font tout ce qui est en leur pouvoir pour garantir la sécurité de leurs clients, non seulement à Noël, mais aussi pendant le reste de l'année », déclare Chrissie Jamieson, Vice-président marketing de MarkMonitor.
Les marques doivent faire plus
Les résultats de l’étude montrent que la majorité (88%) des consommateurs qui ont été dupé par des contrefacteurs déclare que les marques devraient en faire plus pour les protéger.
« Les acheteurs dépensent de plus en plus d’argent en ligne, ce qui augmente considérablement le risque de fraude ou encore celui d’acheter un produit contrefait par inadvertance. Cela met en évidence le caractère global de la protection de marque sur tous les canaux, même ceux dans lesquels les consommateurs ont le plus confiance. En fin de compte, il ne s'agit pas seulement de protéger la réputation et les revenus des marques, ni de s'assurer que les consommateurs ne perdent pas d'argent ou ne sont pas incommodés. De nombreuses contrefaçons tels que des objets électroniques, des cosmétiques et même des jouets présentent des risques considérables pour la santé et le bien-être »
L'étude a été commandée par MarkMonitor et menée par la société de sondage indépendante Vitreous World. Un échantillon de 2 600 adultes provenant de cinq pays, dont le Royaume-Uni, les États-Unis, la France, l'Allemagne et l'Italie, ont été interrogés. L’étude a été réalisée en ligne en novembre 2018.