Par Frédéric Alexandre , Inria On voit passer beaucoup d’avis sur ChatGPT, mais finalement, qu’en sait-on ? Juste que c’est un réseau de neurones artificiels avec des milliards de paramètres, capable de tenir une discussion de haut niveau, mais aussi de tomber dans des pièges grossiers tendus par des internautes facétieux. On nous parle beaucoup de lui mais on en sait finalement très peu sur son fonctionnement. Je vous propose donc de présenter les mécanismes principaux sur lesquels ChatGPT repose et de montrer ainsi que, si le résultat est parfois impressionnant, ses mécanismes élémentaires sont astucieux mais pas vraiment nouveaux. Pour ce faire, passons en revue les différents termes du sigle « ChatGPT ». T comme transformer Un « transformer » est un réseau de neurones qui bénéficie du même algorithme d’apprentissage que les réseaux profonds ( deep networks ), qui a déjà fait ses preuves pour l’entraînement de grosses architectures. Il bénéficie également de deux caractéristi
Le réseau de microblogging Twitter peut relayer fakenews, propos complotistes ou insultes. Mais il peut aussi faire montre d'une forte mobilisation contre l'antisémitisme comme le montre la société Visibrain, spécialisée dans la veille des réseaux sociaux, à l'occasion des insultes proférées par des Gilets jaunes contre le philosophe Alain Finkielkraut, samedi, lors de l'Acte XIV des manifestations.
3 000 tweets par heure
"Sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, les inégalités font l’objet de fortes mobilisations. En ligne, les internautes ont tendance à se mobiliser davantage et surtout de manière plus forte autour des sujets sensibles, tels que le racisme ou encore le harcèlement. C’est ce qui s’est passé samedi dernier, alors que des Gilets jaunes s’en sont pris verbalement à Alain Finkielkraut, l’injuriant de propos antisémite", explique la société qui a comptabiilisé près de 3 000 tweets par heure au sujet des injures d'un Gilet jaune envers Alain Finkielkraut."Tout est parti de ce tweet publié à 15h18 samedi 16 février, où l’on voit en images des manifestants du mouvement les Gilets Jaunes s’adresser de manière très violente au philosophe Alain Finkielkraut. Dans cette vidéo, l'expression "sale sioniste" va créer l'effet d'une bombe sur Twitter :
🔴Charges des #CRS et lancements de gaz lacrymogènes dans le cortège parisien Boulevard Saint-Michel. Situation très tendue sur place.#GiletsJaunes #Acte14 #ActeXIV #16février #YellowVests #Paris pic.twitter.com/XxIU2Ns53o— Charles Baudry (@CharlesBaudry) 16 février 2019
"Vont s’en suivre plusieurs centaines de milliers de tweets sur tout le week-end. En tout, depuis samedi 16 février, 204 350 tweets ont été publiés par 63 370 internautes, au sujet des injures envers Alain Finkielkraut."
"L'affaire ne cesse de prendre de l’ampleur sur Twitter, puisque 115 000 tweets ont été publiés sur les dernières 24 heures. En effet, les inégalités et injustices ont tendance à considérablement pousser les internautes à se mobiliser sur le réseau social. Mais lorsque l'on touche à la religion, l’emballement sur les réseaux sociaux est nettement plus important", explique Visibrain, qui souligne qu'"à titre de comparaison, la semaine dernière le scandale de la Ligue du LOL, qui pointait du doigt le cyber harcèlement, n'a généré "que" 202 000 tweets en dix jours, dont à peine 2 000 tweets sur les cinq premiers jours."
Avec 80 000 tweets publiés, l’antisémitisme est au cœur des conversations sur Twitter
"Une profonde colère et une aberration totale se ressentent parmi les centaines de milliers de messages publiés en ligne. Les termes les plus fréquemment employés à ce sujet, et ce de loin, sont toutes les expressions liées à « l’antisémitisme » (80 000 tweets publiés). Qu’ils aiment ou non le personnage et les valeurs incarnées par Alain Finkielkraut, les internautes se liguent contre la discrimination envers les personnes juives", indique Visibrain.Plusieurs personnalités politiques, chefs de partis, ministres et jusqu'au président de la République ont exprimé leur soolidarité au philosophe et leur condamnation des insultes.