Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Digital 113, l’incubateur numérique d’Occitanie (né de la fusion de Digital Place et de FrenchSouth digital, qui est aussi l’opérateur du Pass French Tech pour la French Tech Toulouse, a annoncé hier une nouvelle vague de labellisations au Pass French Tech.
Deux start-up sont ainsi distinguées. Iterop, entreprise toulousaine adhérente à Digital 113, devient lauréate du Pass French Tech.
La société toulousaine, spécialisée depuis 2013 dans les logiciels en ligne de Business Process Management, a remporté en février le Prix national des bonnes pratiques en entreprise, après un déménagement et plusieurs recrutements.
La seconde start-up labellisée a déjà acquis une belle notoriété avec ses robots agricoles (photo). Naïo Technologies, créée en 2011, reçoit elle aussi son Pass French Tech. Au premier trimestre 2019, Naïo Technologies comptait 50 salariés pour un chiffre d’affaires de 2,1 millions d’euros en 2018.