Les téléphones permettent de communiquer avec des personnes qui ne parlent pas notre langue et dont nous ne parlons pas la langue. Maxx-Studio / Shutterstock Par Pascual Pérez-Paredes , Universidad de Murcia Est-il encore utile d’apprendre des langues étrangères quand on dispose de smartphones équipés de traducteurs automatiques ? Si cette hypothèse inquiète, il semblerait que l’intelligence artificielle ouvre aussi de nouvelles pistes pour s’initier à différentes langues. En 2024, la société Open AI , spécialisée dans l’intelligence artificielle, a présenté GPT4-o, un nouveau grand modèle de langage capable de « raisonner » et d’interagir avec du texte, des images et des sons. Dans l’une des vidéos diffusées après ce lancement, on voit deux personnes sur leur téléphone portable qui demandent à GPT4-o de les écouter et de traduire leurs échanges de l’anglais à l’espagnol ou de l’espagnol à l’anglais, de sorte que
Par Frédéric Salles, Président de Matooma
Avec 8 milliards d’objets connectés dans le monde en 2019 , le marché de l’IoT ou Internet des Objets, est en plein essor. Il est d’ailleurs prévu que ce marché connaisse une croissance de 12 % par an jusqu’à atteindre un total de 13.8 milliards d’objets connectés en 2024 .
Dans ce contexte, déployer ses objets connectés à l’international peut constituer une opportunité pour les fabricants, les installateurs et les intégrateurs qui opèrent au sein de certains secteurs industriels de l’IoT, tels que la sécurité des biens et des personnes, la monétique ou l’énergie. Cette expansion internationale représente toutefois un véritable défi pour les entreprises qui, dans un monde de plus en plus interconnecté, doivent choisir la meilleure connectivité.
Le choix d’une connectivité optimale
Pour qu’un déploiement à l’international d’objets connectés soit un succès, il est tout d’abord nécessaire de pouvoir s’appuyer sur une technologie fiable, efficace et rapide à installer et à paramétrer. Il est également à noter qu’une entreprise qui se déploie au niveau national ou international doit faire le choix d’une technologie de connectivité lui permettant de faire communiquer ses objets entre eux sans limitation de distance et à travers différents canaux.Plusieurs types de technologies sont disponibles telles que les technologies basse consommation et longue portée comme les réseaux LPWAN cellulaires (LTE-M, NB-IoT) ou non cellulaires (Lora, Sigfox) ; ou bien les technologies longue distance et haut débit comme les réseaux cellulaires 2G, 3G, 4G.
La carte SIM M2M multi-opérateur est, par exemple, une solution qui permet d’accéder à tous les réseaux cellulaires locaux disponibles dans un espace donné et de connecter ses objets au meilleur réseau à un instant T, sans frais d’itinérance (roaming). L’entreprise qui utilise cette technologie bénéficie ainsi d’une connexion optimale et d’une continuité de service quel que soit le pays où se trouve l’objet. En cas de défaillance ou de coupure du réseau, l’objet initiera automatiquement un nouveau scan des réseaux disponibles et se connectera au deuxième meilleur réseau disponible. Ce type de cartes SIM est, en plus, compatible avec tous les usages (data, SMS et voix) et avec toutes les technologies existantes (2G, 3G, 4G et bientôt 5G). Le réseau GSM garantit donc une couverture mondiale quasi ininterrompue.
L’optimisation des coûts
Le deuxième élément à prendre en compte lors du déploiement international de ses objets connectés est la gestion des coûts. Une société qui reçoit de nombreuses factures provenant de prestataires différents pour des pays différents pour 10, 100 voire 1000 objets connectés peut rapidement lui donner du fil à retordre.Il est donc conseiller de travailler avec un fournisseur unique proposant une seule facture par mois, dans la langue de votre choix, indépendamment du nombre d’objets connectés, du réseau sélectionné ou des pays couverts par l’entreprise.
Si l’on reprend l’exemple de la carte SIM, il est également intéressant de vérifier avec son fournisseur si une mutualisation du parc de cartes SIM est possible afin d’estimer les coûts d’un projet à l’international : si une entreprise détient 100 objets connectés, chacun associé à une offre d’1 Mo et implémenté dans divers lieux à travers le monde, il peut arriver que certaines SIM consomment plus que d’autres en fonction de leur usage. Grâce à la mutualisation du parc de cartes SIM, l’entreprise dispose ainsi de 100 Mo qu’elle peut répartir comme elle le souhaite entre ses différents dispositifs, et ainsi éviter toute surfacturation.
Une gestion des objets connectés à distance
En troisième lieu, l’implémentation à l’international de projets connectés requiert une gestion simple et à distance de son parc d’objets.Faire le choix d’une plateforme de « connectivity management » permet aux entreprises de bénéficier d’une autonomie totale et de gagner du temps en contrôlant l’ensemble de leur parc d’objets connectés depuis un seul et même endroit. Dans le cas d’une connectivité par carte SIM, ce type de plateforme permet d’activer ou de suspendre les cartes à distance au moment voulu, dans n’importe quelle partie du monde, et de suivre leur consommation en temps réel. L’entreprise a aussi la possibilité de préinstaller la carte dans l’objet et de l’activer au lancement d’un projet dans un pays prédéterminé.
Enfin, opter pour une plateforme multilingue est également un avantage pour l’entreprise afin de rendre la plateforme et la gestion du parc accessibles pour chaque entité de la société à l’international.