Accéder au contenu principal

Le leadership visionnaire : l’élément essentiel du succès dans le secteur de l’IT

  Par Antony Derbes, Président d’Open Lake Technology Dans le monde dynamique et en constante évolution de la technologie de l'information, le leadership joue un rôle crucial. Je suis convaincu que le bon leadership est la clé pour naviguer avec succès dans cet environnement complexe. Le secteur de l'IT est caractérisé par son rythme effréné, ses avancées rapides et ses défis sans cesse changeants. Dans un tel contexte, un leadership fort et visionnaire est essentiel pour guider les équipes vers le succès. Mais quels sont les éléments clés d'un bon leadership dans le domaine de la technologie ? Tout d'abord, un leader efficace dans le secteur de l'IT doit posséder une vision claire de l'avenir. Cette vision doit être à la fois ambitieuse et réalisable, guidant l'entreprise vers de nouveaux horizons tout en tenant compte des réalités du marché et des capacités de l'organisation. En tant que leaders, nous devons constamment anticiper les tendances, identif

Comment déployer avec succès ses objets connectés à l’international?

iot


Par Frédéric Salles, Président de Matooma

Avec 8 milliards d’objets connectés dans le monde en 2019 , le marché de l’IoT ou Internet des Objets, est en plein essor. Il est d’ailleurs prévu que ce marché connaisse une croissance de 12 % par an jusqu’à atteindre un total de 13.8 milliards d’objets connectés en 2024 .

Dans ce contexte, déployer ses objets connectés à l’international peut constituer une opportunité pour les fabricants, les installateurs et les intégrateurs qui opèrent au sein de certains secteurs industriels de l’IoT, tels que la sécurité des biens et des personnes, la monétique ou l’énergie. Cette expansion internationale représente toutefois un véritable défi pour les entreprises qui, dans un monde de plus en plus interconnecté, doivent choisir la meilleure connectivité.

Le choix d’une connectivité optimale

Pour qu’un déploiement à l’international d’objets connectés soit un succès, il est tout d’abord nécessaire de pouvoir s’appuyer sur une technologie fiable, efficace et rapide à installer et à paramétrer. Il est également à noter qu’une entreprise qui se déploie au niveau national ou international doit faire le choix d’une technologie de connectivité lui permettant de faire communiquer ses objets entre eux sans limitation de distance et à travers différents canaux.

Plusieurs types de technologies sont disponibles telles que les technologies basse consommation et longue portée comme les réseaux LPWAN cellulaires (LTE-M, NB-IoT) ou non cellulaires (Lora, Sigfox) ; ou bien les technologies longue distance et haut débit comme les réseaux cellulaires 2G, 3G, 4G.

La carte SIM M2M multi-opérateur est, par exemple, une solution qui permet d’accéder à tous les réseaux cellulaires locaux disponibles dans un espace donné et de connecter ses objets au meilleur réseau à un instant T, sans frais d’itinérance (roaming). L’entreprise qui utilise cette technologie bénéficie ainsi d’une connexion optimale et d’une continuité de service quel que soit le pays où se trouve l’objet. En cas de défaillance ou de coupure du réseau, l’objet initiera automatiquement un nouveau scan des réseaux disponibles et se connectera au deuxième meilleur réseau disponible. Ce type de cartes SIM est, en plus, compatible avec tous les usages (data, SMS et voix) et avec toutes les technologies existantes (2G, 3G, 4G et bientôt 5G). Le réseau GSM garantit donc une couverture mondiale quasi ininterrompue.

L’optimisation des coûts

Le deuxième élément à prendre en compte lors du déploiement international de ses objets connectés est la gestion des coûts. Une société qui reçoit de nombreuses factures provenant de prestataires différents pour des pays différents pour 10, 100 voire 1000 objets connectés peut rapidement lui donner du fil à retordre.

Il est donc conseiller de travailler avec un fournisseur unique proposant une seule facture par mois, dans la langue de votre choix, indépendamment du nombre d’objets connectés, du réseau sélectionné ou des pays couverts par l’entreprise.
Si l’on reprend l’exemple de la carte SIM, il est également intéressant de vérifier avec son fournisseur si une mutualisation du parc de cartes SIM est possible afin d’estimer les coûts d’un projet à l’international : si une entreprise détient 100 objets connectés, chacun associé à une offre d’1 Mo et implémenté dans divers lieux à travers le monde, il peut arriver que certaines SIM consomment plus que d’autres en fonction de leur usage. Grâce à la mutualisation du parc de cartes SIM, l’entreprise dispose ainsi de 100 Mo qu’elle peut répartir comme elle le souhaite entre ses différents dispositifs, et ainsi éviter toute surfacturation.

Une gestion des objets connectés à distance

En troisième lieu, l’implémentation à l’international de projets connectés requiert une gestion simple et à distance de son parc d’objets.

Faire le choix d’une plateforme de « connectivity management » permet aux entreprises de bénéficier d’une autonomie totale et de gagner du temps en contrôlant l’ensemble de leur parc d’objets connectés depuis un seul et même endroit. Dans le cas d’une connectivité par carte SIM, ce type de plateforme permet d’activer ou de suspendre les cartes à distance au moment voulu, dans n’importe quelle partie du monde, et de suivre leur consommation en temps réel. L’entreprise a aussi la possibilité de préinstaller la carte dans l’objet et de l’activer au lancement d’un projet dans un pays prédéterminé.

Enfin, opter pour une plateforme multilingue est également un avantage pour l’entreprise afin de rendre la plateforme et la gestion du parc accessibles pour chaque entité de la société à l’international.


Posts les plus consultés de ce blog

Le bipeur des années 80 plus efficace que le smartphone ?

Par André Spicer, professeur en comportement organisationnel à la Cass Business School (City University of London) : Vous vous souvenez des bipeurs ? Ces appareils étaient utilisés largement avant l'arrivée massive des téléphones portables et des SMS. Si vous aviez un bipeur, vous pouviez recevoir des messages simples, mais vous ne pouviez pas répondre. Un des rares endroits où on peut encore en trouver aujourd’hui sont les hôpitaux. Le Service National de Santé au Royaume-Uni (National Health Service) en utilise plus de 130 000. Cela représente environ 10 % du nombre total de bipeurs présents dans le monde. Une récente enquête menée au sein des hôpitaux américains a révélé que malgré la disponibilité de nombreuses solutions de rechange, les bipeurs demeurent le moyen de communication le plus couramment utilisée par les médecins américains. La fin du bipeur dans les hôpitaux britanniques ? Néanmoins, les jours du bipeur dans les hôpitaux britanniques pourraient être compté

Comment les machines succombent à la chaleur, des voitures aux ordinateurs

  La chaleur extrême peut affecter le fonctionnement des machines, et le fait que de nombreuses machines dégagent de la chaleur n’arrange pas les choses. Afif Ramdhasuma/Unsplash , CC BY-SA Par  Srinivas Garimella , Georgia Institute of Technology et Matthew T. Hughes , Massachusetts Institute of Technology (MIT) Les humains ne sont pas les seuls à devoir rester au frais, en cette fin d’été marquée par les records de chaleur . De nombreuses machines, allant des téléphones portables aux voitures et avions, en passant par les serveurs et ordinateurs des data center , perdent ainsi en efficacité et se dégradent plus rapidement en cas de chaleur extrême . Les machines génèrent de plus leur propre chaleur, ce qui augmente encore la température ambiante autour d’elles. Nous sommes chercheurs en ingénierie et nous étudions comment les dispositifs mécaniques, électriques et électroniques sont affectés par la chaleur, et s’il est possible de r

De quoi l’inclusion numérique est-elle le nom ?

Les professionnels de l'inclusion numérique ont pour leitmotiv la transmission de savoirs, de savoir-faire et de compétences en lien avec la culture numérique. Pexels , CC BY-NC Par  Matthieu Demory , Aix-Marseille Université (AMU) Dans le cadre du Conseil National de la Refondation , le gouvernement français a proposé au printemps 2023 une feuille de route pour l’inclusion numérique intitulée « France Numérique Ensemble » . Ce programme, structuré autour de 15 engagements se veut opérationnel jusqu’en 2027. Il conduit les acteurs de terrain de l’inclusion numérique, notamment les Hubs territoriaux pour un numérique inclusif (les structures intermédiaires ayant pour objectif la mise en relation de l’État avec les structures locales), à se rapprocher des préfectures, des conseils départementaux et régionaux, afin de mettre en place des feuilles de route territoriales. Ces documents permettront d’organiser une gouvernance locale et dé

Midi-Pyrénées l’eldorado des start-up

Le mouvement était diffus, parfois désorganisé, en tout cas en ordre dispersé et avec une visibilité et une lisibilité insuffisantes. Nombreux sont ceux pourtant qui, depuis plusieurs années maintenant, ont pressenti le développement d’une économie numérique innovante et ambitieuse dans la région. Mais cette année 2014 pourrait bien être la bonne et consacrer Toulouse et sa région comme un eldorado pour les start-up. S’il fallait une preuve de ce décollage, deux actualités récentes viennent de l’apporter. La première est l’arrivée à la tête du conseil de surveillance de la start-up toulousaine Sigfox , spécialisée dans le secteur en plein boom de l’internet des objets, d’Anne Lauvergeon, l’ancien sherpa du Président Mitterrand. Que l’ex-patronne du géant Areva qui aurait pu prétendre à la direction de grandes entreprises bien installées, choisisse de soutenir l’entreprise prometteuse de Ludovic Le Moan , en dit long sur le changement d’état d’esprit des élites économiques du pay

La fin du VHS

La bonne vieille cassette VHS vient de fêter ses 30 ans le mois dernier. Certes, il y avait bien eu des enregistreurs audiovisuels avant septembre 1976, mais c’est en lançant le massif HR-3300 que JVC remporta la bataille des formats face au Betamax de Sony, pourtant de meilleure qualité. Ironie du sort, les deux géants de l’électronique se retrouvent encore aujourd’hui face à face pour déterminer le format qui doit succéder au DVD (lire encadré). Chassée par les DVD ou cantonnée au mieux à une petite étagère dans les vidéoclubs depuis déjà quatre ans, la cassette a vu sa mort programmée par les studios hollywoodiens qui ont décidé d’arrêter de commercialiser leurs films sur ce support fin 2006. Restait un atout à la cassette VHS: l’enregistrement des programmes télé chez soi. Las, l’apparition des lecteurs-enregistreurs de DVD et, surtout, ceux dotés d’un disque dur, ont sonné le glas de la cassette VHS, encombrante et offrant une piètre qualité à l’heure de la TNT et des écrans pl

Ce que les enfants comprennent du monde numérique

  Par  Cédric Fluckiger , Université de Lille et Isabelle Vandevelde , Université de Lille Depuis la rentrée 2016 , il est prévu que l’école primaire et le collège assurent un enseignement de l’informatique. Cela peut sembler paradoxal : tous les enfants ne sont-ils pas déjà confrontés à des outils numériques, dans leurs loisirs, des jeux vidéos aux tablettes, et, dans une moindre mesure, dans leur vie d’élève, depuis le développement des tableaux numériques interactifs et espaces numériques de travail ? Le paradoxe n’est en réalité qu’apparent. Si perdure l’image de « natifs numériques », nés dans un monde connecté et donc particulièrement à l’aise avec ces technologies, les chercheurs ont montré depuis longtemps que le simple usage d’outils informatisés n’entraîne pas nécessairement une compréhension de ce qui se passe derrière l’écran. Cela est d’autant plus vrai que l’évolution des outils numériques, rendant leur utilisation intuitive, a conduit à masquer les processus in