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Aux sources de l’IA : le prix Nobel de physique attribué aux pionniers des réseaux de neurones artificiels et de l’apprentissage machine

  Portraits de John Hopfield et Geoffrey Hinton, lauréats du prix Nobel de physique 2024 pour leurs découvertes et inventions qui ont permis de développer l'apprentissage machine avec des réseaux de neurones artificiels. Niklas Elmehed © Nobel Prize Outreach Par  Thierry Viéville , Inria Le prix Nobel de physique 2024 récompense des travaux précurseurs de John Hopfield et Geoffrey Hinton sur les réseaux de neurones artificiels, à la base de l’apprentissage machine. Ces travaux ont participé au développement de l’intelligence artificielle, qui chamboule aujourd’hui de nombreux secteurs d’activité. C’est à une question simple que John Hopfield et Geoffrey Hinton ont apporté une réponse qui leur vaut aujourd’hui le prix Nobel de physique : « Quelle est la description la plus simple que nous pourrions faire de nos neurones, ces composants du cerveau, siège de notre intelligence ? » Un neurone, qu’il soit artificiel ou biologique, est u

Economiques, écologiques et pratiques : la SNCF imagine déjà les trains de demain

 

flexy

Si les lignes à grande vitesse Toulouse-Bordeaux et Montpellier-Perpignan ont mobilisé ces derniers mois élus et habitants d’Occitanie, il n’y a pas que le TGV pour répondre aux enjeux de la mobilité. Si le réseau de transports express régionaux (TER) a connu une spectaculaire amélioration depuis le lancement du premier Plan rail sous l’ère Malvy et si des expérimentations ont lieu actuellement avec les trains à hydrogène, la SNCF voit plus loin. Elle a récemment présenté trois innovations qui dessinent ce que pourraient être les transports du quotidien du futur dans les territoires et particulièrement les zones rurales.

Première idée : des trains légers pour les petites lignes. Développé dans le cadre du programme Tech4Rail, ce concept de « train léger », plus adapté aux besoins de certaines petites lignes, porte aussi bien sur le matériel roulant que sur l’infrastructure. Le train en lui-même est un autorail moins lourd que les TER que l’on connaît. Au design très moderne, il disposera d’une motorisation électrique et d’un stockage d’énergie embarqué par batterie pour réduire les émissions de CO2. Les premières expérimentations du train léger, aux coûts d’exploitation et de maintenance allégés, seront menées à partir de 2024.

Seconde idée de la SNCF et de ses partenaires : deux projets particulièrement innovants imaginés au sein du programme Tech4Mobility, Draisy et Flexy, qui cherchent à adapter au ferroviaire des solutions et technologies venues du monde automobile. Ressemblant un tramway, Draisy est un petit train modulaire de 80 voyageurs (30 place assises) destiné aux lignes ou aux segments de lignes d’une centaine de kilomètres à faible trafic. Pilotée par un conducteur, cette navette au design là aussi moderne et élégant, fonctionne avec une motorisation électrique et un stockage d’énergie embarqué par batterie et dispose de systèmes d’aide à la conduite et de détection d’obstacle. Draisy promet de diviser par deux les coûts d’exploitation. Première expérimentation sur une ligne pilote en région courant 2025.

Flexy est sans doute le projet le plus spectaculaire et celui qui, s’il est mené à terme, pourrait révolutionner le transport collectif dans des territoires qui en sont dépourvus. Capable de rouler à la fois sur rail et sur route, cette navette ultralégère de 9 places (qui ressemble à une grosse voiture) s’adressera, en effet, en priorité aux petites lignes ferroviaires fermées, dont la longueur varie entre 10 et 30 kilomètres et qui offrent un potentiel de trafic trop faible pour justifier une desserte purement ferroviaire. Accessible sur réservation, Flexy, qui sera testé en 2024, vient chercher les usagers par exemple dans un bourg avant de les rapprocher d’une ville ou d’une gare, le tout en empruntant des routes et/ou des lignes de chemins de fer (à 60 km/h sur voie ferrée).
 

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