En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...

Il y a plusieurs années maintenant que les souris d'ordinateurs ont perdu leur boule au profit des technologies optiques et laser. Et si, demain, les ordinateurs perdaient… leur souris ? Cette perspective, qui peut paraître farfelue tant la souris est entrée dans les mœurs, est avancée par l'institut Gartner, qui prévoit la disparition du « mulot » d'ici trois à cinq ans. « La souris fonctionne bien dans un environnement de travail, mais pour le divertissement ou pour travailler sur un ordinateur portable, c'est dépassé, explique Steve Prentice.
À l'appui de son propos, cet analyste de Gartner détaille les nouvelles interfaces entre l'homme et la machine qui ont vu le jour ces dernières années, notamment en provenance de l'univers du jeu. Ainsi les écrans tactiles se multiplient et - après les téléphones portables avec le succès que l'on sait (cf. l'iPhone) et dans une moindre mesure certains ordinateurs portables professionnels (les TabletPC) - vont aborder maintenant les ordinateurs personnels. Hewlett Packard a ainsi conçu une gamme, Touchsmart, dotée d'écrans tactiles de 20 ou 22 pouces dissimulant l'ordinateur. Plusieurs constructeurs, notamment de portables, ont intégré des logiciels de reconnaissance faciale en utilisant la webcam. Les portables Qosmio de Toshiba permettent même de comprendre des gestes faits par l'utilisateur devant l'écran. Et que dire de Nintendo qui a révolutionné le jeu avec sa manette Wii ?
Mais la souris, inventée en 1963 par Douglas Engelbart, a encore de beaux jours devant elle. « Annoncer la mort de la souris est grandement exagéré », estime Rory Dooley. Le directeur général de Logitech, qui a vendu plus de 500 millions de souris en 20 ans, reste persuadé que pour naviguer sur le web, rien ne remplacera la souris.
De façon moins tranchée que Gartner on peut toutefois prédire que la souris va de plus en plus cohabiter avec les nouvelles interfaces pour notre confort d'utilisation.