En annonçant le plan national « Osez l’IA » ce 1er juillet, Clara Chappaz, ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au Numérique, n’a pas déclenché une révolution, mais acté une inflexion majeure : celle du passage à l’échelle. La France s’était dotée, dès 2018, d’une stratégie nationale ambitieuse issue du rapport Villani, posant les bases d’un écosystème de recherche performant, d’un financement public structurant et d’une régulation éthique. Une décennie plus tard, avec 1 000 start-up dans le domaine, un supercalculateur de pointe (Jean Zay) et des leaders comme Mistral AI, le socle est posé. Mais l’adoption reste lacunaire. En 2025, seules 13 % des PME utilisent réellement une solution IA. Le plan « Osez l’IA » veut inverser cette tendance. Ce plan s’inscrit dans le sillage de France 2030, qui a déjà engagé plus de 2,5 milliards d’euros pour soutenir l’intelligence artificielle. Il s’appuie également sur les enseignements du rapport de Bpifrance Le Lab (« L’IA dans les PM...

Selon la Commission européenne, avec ces nouvelles normes il devrait être possible d'économiser 30 TWh par an soit la consommation électrique annuelle de la Hongrie ! La consommation annuelle des Français devrait tomber à 90 kWh contre 350 aujourd'hui, soit une économie de plus de 30€. Mais pour arriver à cela, les constructeurs vont devoir faire de gros efforts. « La consommation des postes audiovisuel et informatique a complètement explosé, dépassant les plus voraces appareils du foyer, les réfrigérateurs-congélateurs », s'alarme Alain Anglade, spécialiste du dossier à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Pourtant les technologies vertes (green tech) ont le vent en poupe et le CES de Las Vegas qui s'est ouvert hier va présenter de nombreux appareils plus économes. Le gouvernement, qui a renoncé à l'extension du bonus-malus écologique aux produits high tech, envisage cependant d'instaurer une « étiquette énergie » sur les téléviseurs, pour encourager l'achat des modèles les moins gourmands.