En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...

Il y a des couacs dont on se passerait bien. Fin 2003, dans les salles blanches de Lockheed Martin, le satellite météo américiain NOOA-N Prime subissait une lourde chute. 200 millions de dollars de réparation et quatre années de retard pris sr le programme, le satellite a enfin été mis sur orbite le 6 février.
Dernier né d'une série de 5 satellites météo à orbite polaire (POES : Polar Operational Environmental Satellite), NOAA-N Prime a été construit pour la NASA et la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration). Ce satellite clôture un programme d'observation météo américain qui remonte au lancement, en 1960, de TIROS-1, le premier satellite d'observation météo au monde.
Le CNES est de la partie
Le nouveau satellite effectuera des observations de la surface terrestre et de l'atmosphère qui fourniront des donnnées importantes à la NOAA pour que celle-ci fournisse des prévisions météo, notamment pour la prévention de risques naturels, et des analyses sur le changement climatique. Les données seront recueillies par des stations situées en Virginie, en Alaska et en Norvège, appartenant soit à la NOAA soit à Eumetsat (European Organisation for the Exploitation of Meteorological Satellite).
NOAA-N Prime comprend plusieurs instruments notamment deux radiomètres et trois sondeurs ainsi que des détecteurs de particules pour l'observation des tempêtes solaires. Un système de recueil de données de nouvelle génération, conçu par le CNES, est également embarqué à bord du satellite et permettra de relayer des données environnementales. Le CNES a aussi fourni Sarsat-3, un système qui fonctionne dans le cadre du programme de secours COSPAS-SARSAT. Celui-ci, qui fête se 20 ans et regroupe 40 pays et organisations internationales a permis de sauver 25000 vies depuis 1982.
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