En matière de cloud et d'intelligence artificielle (IA), la régulation n’est pas un frein : tel est le message que Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, le gendarme français des Télécoms, est allée porter fin juin à Bruxelles devant les parlementaires européens. Alors que la Commission mène une consultation publique sur l’avenir des politiques en matière de cloud et d’IA, le régulateur français des télécoms défend l'idée de doter l’Europe d’un cadre économique pro-investissement, stable et ambitieux, au service de sa souveraineté technologique. Forte de son expérience dans le secteur des télécoms — où la régulation a permis à la France de devenir le premier pays européen en matière d’abonnements très haut débit —, l’Arcep plaide pour une approche transposable aux infrastructures numériques du futur. Car l’enjeu dépasse de loin le simple déploiement de serveurs ou d’algorithmes car il s’agit d’assurer l’autonomie stratégique de l’Union européenne dans un contexte de dépen...
Des pirates viennent de prendre d'assaut un Parlement. L'histoire se passe en Allemagne et n'a heureusement rien de guerrier. Dimanche, lors des élections régionales de la ville-Etat de Berlin, le parti pirate (Die Piratenpartei) a obtenu, à la surprise générale 8,9 % des suffrages, ce qui lui garantit d'entrer pour la première fois dans un parlement régional en Allemagne. Ce jeune parti - qui n'avait obtenu que 3,5 % des voix lors des législatives de 2009 - devance les Libéraux du FDP, qui gouvernent l'Allemagne avec Angela Merkel, et qui n'ont obtenu que 1,8 % des voix… Le Parti pirate prône la démocratie directe sur internet, la création d'un réseau WiFi gratuit, la diffusion publique des données et des procédures administratives, l'installation de logiciels libres et, bien sûr, la fin de l'utilisation de programmes de filtrage… Le succès allemand fait rêver le Parti pirate français, dont le candidat n'avait obtenu que 2 % des voix lors de législatives dans les Yvelines. Pour les législatives de 2012, le Parti pirate français a d'ores et déjà prévu d'organiser des pique-niques pour expliquer son opposition aux lois Hadopi et Loppsi 2.