Selon la dernière étude Global Digital Trust Insights 2026 de PwC, l’intelligence artificielle s’impose comme levier majeur de défense numérique. Mais la majorité des organisations restent vulnérables, faute de compétences et de stratégie claire. Face à une intensification sans précédent des menaces numériques, les entreprises accélèrent leurs efforts pour renforcer leur sécurité. D’après l’édition 2026 de l’étude Global Digital Trust Insights menée par PwC, si 78 % des organisations dans le monde prévoient d’augmenter leur budget cybersécurité cette année, seules 6 % se déclarent pleinement prêtes à affronter une cyberattaque majeure. Un chiffre qui illustre le décalage entre les ambitions stratégiques et la réalité opérationnelle. L’intelligence artificielle est LA priorité L’intelligence artificielle s’impose désormais comme LA priorité absolue des investissements cyber : 36 % des entreprises interrogées prévoient d’y consacrer une part croissante de le...
En matière de numérique, il est toujours hasardeux de prédire l'avenir. Thomas Watson, le PDG d'IBM, n'avait-il pas assuré en 1943: « Je pense qu'il existe un marché mondial pour environ 5 ordinateurs » ? Pour autant, de grandes tendances se dessinent pour le web de demain.
1. L'internet des objets (IdO).
Qu'un ordinateur, une tablette ou un smartphone soit connecté au web, rien de plus normal. Mais d'autres objets qui ne sont pas des terminaux de consultation sont également connectés au web, de façon indépendante et autonome. Votre frigo à écran tactile scanne vos courses et passe commande sur internet de ce qu'il vous manque. Votre machine à laver en panne vous alerte ainsi que le réparateur ; une balance connectée suit au fil des jours votre poids ; un bracelet analyse votre biorythme et vous suggère des exercices physiques. Les possibilités sont infinies dans de nombreux domaines (transport, commerce, santé, énergie, services à la personne, etc.) pour les particuliers, les entreprises, les collectivités. En 2020, on estime qu'il y aura entre 24 et 50 milliards d'objets connectés dans le monde… Seul écueil pour l'instant, l'absence de standard.
2. L'explosion des données.
Une autre tendance, qui découle en partie de l'internet des objets, est la multiplication des données que nous produisons. L'on parle alors de « big data » (grosses données) tellement les volumes générés sont importants et constituent un défi pour le secteur informatique. Certaines collectivités qui émettent de telles données décident de les rendre publiques : on parle alors d'« open data » (donnés ouvertes). N'importe qui peut s'en saisir pour les utiliser. Par exemple à Toulouse, les données du réseau de bus sont ouvertes et ont permis à certains d'imaginer des applications à installer sur son smartphone pour suivre toutes les caractéristiques de sa ligne de bus préférée.
Enfin, la multiplication des données se retrouve aussi chez les particuliers (photos, vidéos, musique, etc.) qui s'installent sur des disques durs à la capacité de plus en plus importante ou sur des serveurs distants (c'est le « cloud computing », l'informatique dans les nuages).
3. Internet sur soi.
Enfin, une autre tendance très marquée dans les années à venir sera les objets connectés à internet que l'on porte sur soi («wearable computing»). Un capteur dans ses chaussures pour mesurer sa performance au footing, ou encore les lunettes de Google qui projettent sur un prisme, devant le regard, une multitude d'informations.
