Par Jean-François Cerisier , Université de Poitiers L’usage de l’intelligence artificielle générative est désormais massif dans les nouvelles générations étudiantes, bousculant les codes et les enjeux de l’évaluation des connaissances. Voilà qui pose un certain nombre de dilemmes aux universités. Comment peuvent-elles repenser leurs examens pour maintenir la crédibilité des diplômes ? S’il existe vraiment des innovations de rupture dans l’éducation, les usages des intelligences artificielles génératives pourraient être de celles-là. Ce n’est rien moins qu’un nouveau rapport au savoir qui s’instaure sous nos yeux. À l’université, c’est probablement l’évaluation des apprentissages et le risque de triche qui soulèvent le plus de questions. Les fraudes sont difficiles à observer. Par définition la triche est cachée et il est difficile de la différencier des utilisations légitimes des intelligences artificielles génératives. De plus, il n’existe pas à ce jo...
Les révélations sur le programme secret PRISM de l'Agence nationale de sécurité (NSA) américaine - qui surveille et stocke, avec la coopération de grandes firmes d'internet, les communications téléphoniques et les échanges en ligne passées par des non-Américains - n'en finissent pas de rebondir. Ce lundi, The Guardian a ainsi recueilli les premières déclarations d'Edward Snowden, un jeune homme âgé de 29 ans, ancien employé de la NSA et source des fuites.
Le scandale a également pris une tournure politique en Europe avec l'intervention de l'eurodéputée PS Françoise Castex, qui a interpellé la Commission européenne sur ces pratiques qui pourraient concerner des citoyens européens.
L'eurodéputée, spécialiste des questions numériques, appelle Bruxelles à agir "afin de protéger la vie privée des ressortissants de l’Union européenne en particulier sur le cloud face la toute-puissance du Foreign Intelligence Surveillance Amendment Act (FISAA). "
Lobbying insupportable
"Ce scandale éclate alors que la législation européenne sur la protection des données personnelles en cours de révision fait l’objet d’un lobbying insupportable des géants américains du Net, et ce, avec le concours du gouvernement américain!”, rappelle l’élue du Gers sur son blog.
Enfin, elle demande "un règlement strict sur les données personnelles, qui donne l’avantage concurrentiel aux entreprises européennes" et "appelle ses collègues parlementaires, et en particulier la droite européenne, à ne pas céder aux sirènes des lobbyistes américains qui tentent de détricoter chaque jour un peu plus la proposition ambitieuse de la Commission européenne."
Mme Castex a récemment interpellé les autorités européennesur un aurte sujet touchant aux données personnelles numériques, celui de l'IP-Tracking pratiqué par certains sites web, notamment de voyagistes.