Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
Banque en ligne, frais limités, carte de crédit plébiscitée...Les auto-entrepreneurs privilégient la digitalisation dans leur quotidien avec les établissements financiers selon une enquête en ligne d’Evo’Portail auprès d’un panel d'affiliés au régime, réalisée du 1er au 22 novembre 2017.
En effet, depuis l’obligation faite aux auto-entrepreneurs d’ouvrir un compte bancaire professionnel dédié comme l’exige la loi Sapin 2, leurs relations avec les établissements financiers ont évolué.
Il en ressort que les auto-entrepreneurs sont conscients des enjeux législatifs et s’orientent pour 44 % d’entre eux s’orientent vers l’ouverture d’un compte distinct afin de s’y conformer.
La banque en ligne privilégiée
Pas question pour autant de se rendre à un guichet, puisque 1 auto-entrepreneur sur 2 envisage de réaliser les démarches d’ouverture sur le net, via un compte en ligne. Ils sont d’ailleurs aussi nombreux (52,7%) à vouloir déposer et gérer leurs actifs auprès d’une néo-banque.
Gain de temps et souplesse sont donc privilégiés, toutefois, 35,5 % des interrogés déclarent vouloir se faire accompagner par un acteur privé tel qu’Evo’Portail pour cette opération.
Eviter les frais de gestion
La chasse aux frais de tenue de compte est une priorité. En effet, 72% des auto-entrepreneurs déclarent vouloir un compte en ligne à condition qu’il soit gratuit, surtout en l’absence de mouvements (77%). Cette gratuité entraîne une limitation des services mais ne s’avère pas un obstacle pour les sondés.
28% estiment en revanche qu’ils pourraient allouer 10 euros par mois de frais à un établissement bancaire, à la condition d’avoir des services adaptés.
La carte bancaire plébiscitée
Parmi les services essentiels attendus par les banques, les instruments de paiement occupent une place prépondérante. 77% se prononcent pour une carte bancaire, à condition et dans une même proportion, qu’elle n'entraîne pas des frais de retrait en DAB. En revanche, ils ne sont que la moitié des sondés à souhaiter un chéquier. S’agissant des produits assurantiels, 40% d’entre eux souhaitent souscrire pour protéger leur moyen de paiement en cas de perte ou vol.