Après un accord de spectre de 17 milliards de dollars, Elon Musk projette de transformer Starlink en opérateur sans fil capable de connecter directement chaque smartphone à sa constellation de satellites. Un bouleversement qui questionne la souveraineté numérique européenne et l’avenir des télécommunications terrestres. Le fantasque milliardaire Elon Musk se lance dans un nouveau projet qui pourrait bouleverser l’écosystème mondial des télécommunications. SpaceX, maison-mère de la constellation de satellites Starlink, a, en effet, acquis cette semaine auprès d’EchoStar des droits de spectre sans fil pour 17 milliards de dollars. Cet accord offre à l’entreprise l’accès aux fréquences AWS-4 et H-block, situées entre 1,9 GHz et 2 GHz. Elon Musk y voit la clé pour faire de Starlink non plus un fournisseur d’accès Internet par satellite, mais un opérateur mondial capable de connecter directement les smartphones. La fin des zones blanches Le projet repose sur une idée radicale : c...
Surfer sur internet lors de vols longs courrier, c'est déjà possible mais souvent très cher. Les choses vont bientôt changer et devraient être plus abordables grâce à la décision rendue par l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). Le gendarme des télécoms a décidé d'autoriser Inmarsat Ventures Limited à exploiter des antennes relais terrestres 4G complémentaires à son système mobile par satellite en bande MSS 2 GHz.
Dans sa demande à l'Arcep, Inmarsat indiquait que ce réseau serait composé au maximum de 50 stations déployées sur le territoire métropolitain, qu’il serait installé dans la zone de couverture de son satellite Europasat lancé le 258 juin 2017.
L’autorisation délivrée à Inmarsat par l'Arcep, après une phase de consultation, lui permet, dans le cadre de son projet EAN (European Aviation Network), de proposer des services d’accès à internet dans les avions grâce à une double connectivité : par satellite et par l’usage complémentaire des antennes relais au sol.
Le projet EAN, réalisé avec Nokia, nécessite la construction de 300 sites en Europe, dans les 28 pays plus la Suisse et la Norvège.