Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
C'est ce que révèle une étude réalisée par Kaspersky Lab et B2B International auprès des internautes français, interrogés sur les habitudes numériques des membres plus âgés de leur famille.
« Les internautes les plus âgés sont des cibles vulnérables et très lucratives pour les cybercriminels. Ils sont donc très exposés aux menaces que sont les malwares et spywares ou encore aux escroqueries par e-mail. La seule façon de s'en protéger est d’associer une vigilance renforcée à l’installation de logiciels de sécurité efficaces sur tous les équipements, y compris les mobiles. Cela permettra de maîtriser les risques pour la sécurité et de protéger les seniors de notre entourage contre toute activité numérique malveillante », explique Tanguy de Coatpont, directeur général de Kaspersky Lab France