Par Sibylle Turo , Université de Montpellier et Anne-Sophie Cases , Université de Montpellier Aujourd’hui, les écrans et les notifications dominent notre quotidien. Nous sommes tous familiers de ces distractions numériques qui nous tirent hors de nos pensées ou de notre activité. Entre le mail important d’un supérieur et l’appel de l’école qui oblige à partir du travail, remettant à plus tard la tâche en cours, les interruptions font partie intégrante de nos vies – et semblent destinées à s’imposer encore davantage avec la multiplication des objets connectés dans les futures « maisons intelligentes ». Cependant, elles ne sont pas sans conséquences sur notre capacité à mener à bien des tâches, sur notre confiance en nous, ou sur notre santé. Par exemple, les interruptions engendreraient une augmentation de 27 % du temps d’exécution de l’activité en cours. En tant que chercheuse en psychologie cognitive, j’étudie les coûts cognitifs de ces interruptions numériques : au
A l'heure où la numérisation des actes médicaux s'accélère, la sécurité des données médicales est capitale. Pour l'heure elle est plutôt perfectible à en croire l'étude menée par la société allemande Greenbone Networks. Celle-ci a mené, entre mi-juillet 2019 et début septembre 2019, une analyse d'environ 2 300 systèmes d'archivage d'images médicales connectés à internet. 400 millions sont accessibles ou facilement téléchargeables Selon le rapport , publié le 16 septembre, sur les 2 300 systèmes d'archives analysés dans le monde, 590 ont été identifiés comme accessibles sur internet. En tout, ils contiennent plus de 24 millions d'enregistrements de données provenant de patients de 52 pays différents. Plus de 737 millions d'images sont liées à ces données patients, dont environ 400 millions sont accessibles ou facilement téléchargeables sur Internet. Par ailleurs, 39 systèmes permettent d'accéder aux données des patients via un Web Vi