En annonçant le plan national « Osez l’IA » ce 1er juillet, Clara Chappaz, ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au Numérique, n’a pas déclenché une révolution, mais acté une inflexion majeure : celle du passage à l’échelle. La France s’était dotée, dès 2018, d’une stratégie nationale ambitieuse issue du rapport Villani, posant les bases d’un écosystème de recherche performant, d’un financement public structurant et d’une régulation éthique. Une décennie plus tard, avec 1 000 start-up dans le domaine, un supercalculateur de pointe (Jean Zay) et des leaders comme Mistral AI, le socle est posé. Mais l’adoption reste lacunaire. En 2025, seules 13 % des PME utilisent réellement une solution IA. Le plan « Osez l’IA » veut inverser cette tendance. Ce plan s’inscrit dans le sillage de France 2030, qui a déjà engagé plus de 2,5 milliards d’euros pour soutenir l’intelligence artificielle. Il s’appuie également sur les enseignements du rapport de Bpifrance Le Lab (« L’IA dans les PM...
En Occitanie quand on parle robot et agriculture, on pense tout de suite à l’entreprise Naïo Technologies. Fondée en 2011 par deux ingénieurs en robotique, Gaëtan Séverac et Aymeric Barthes, la société, dont l’ambition est de fournir des outils autonomes au service des agriculteurs, maraîchers et producteurs, a depuis fait du chemin. Plusieurs robots sont à son catalogue : Oz, destiné aux maraîchers diversifiés, Dino pour le désherbage des légumes en planches ou Ted, pour la viticulture. À ce jour, Naïo Technologies a commercialisé près de 150 robots dans le monde. Dans ce domaine en plein développement, un acteur de poids va faire son entrée : Google, le géant du moteur de recherche sur internet. La société de Moutain View a confié à sa filiale Project X, qui travaille sur tous les projets novateurs, de créer un robot "Mineral". Son rôle sera toutefois très différent de celui des robots toulousains puisqu’il ne s’agira pas de travailler les cultures mais de recueillir des ...