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L’Arcep et l’ADEME créent l’observatoire des impacts environnementaux du numérique

Dans un contexte où la société française prend de plus en plus conscience de son empreinte numérique, l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) et l'Agence de la transition écologique (ADEME) viennent de franchir un pas décisif. Ces deux institutions ont annoncé ce jeudi 12 décembre la création d'un observatoire des impacts environnementaux du numérique, une initiative qui promet de révolutionner notre compréhension des enjeux écologiques liés aux technologies de l'information. Cette plateforme, fruit d'une collaboration initiée en 2020 à la demande des ministères de la Transition écologique et de l'Économie, vise à devenir une référence incontournable en matière de données fiables sur l'empreinte environnementale du numérique. "L'observatoire a vocation à constituer une plateforme de référence en matière de données fiables et sourcées sur les impacts environnementaux du numériqu...

Portables : le fin du fin

Difficile pour Apple de réitérer en 2008 un coup marketing aussi fort que l'iPhone, son téléphone révolutionnaire présenté l'an dernier et qui avait fait bondir l'action de 8 %. Dès lors l'édition du MacWorld 2008 - la grand-messe annuelle de San Francisco où la firme à la pomme présente ses nouveautés - a forcément moins surpris fans et journalistes, réunis la semaine dernière au Moscone center, vaste centre de congrès pavoisé d'affiches « Il y a quelque chose dans l'air. » Ce « quelque chose », Steve Jobs, le PDG, s'est attaché à le présenter lui-même avec gourmandise au cours d'une de ses mises en scène étudiées qui ont fait sa légende.
C'est donc d'une enveloppe en papier kraft que le « gourou » a sorti le MacBook Air, présenté comme l'ordinateur « le plus fin du monde. »
Avec sa robe aluminium, le nouvel ordinateur portable a fière allure. D'un poids de 1,36 kg, il propose un écran de 13,3'' (33,7 cm) à technologie LED (éclairage par diode) surmonté d'une webcam. Son clavier confortable est rétro-éclairé si l'on travaille dans le noir. Il mesure 32,5x22,7 cm avec une épaisseur allant de 1,94 cm à… 0,4 cm sur sa face avant !
Son autonomie est annoncée à 5 heures avec le sans-fil Wifi N activé. Avec de telles mensurations, le lecteur-graveur de DVD est externe et optionnel (90€). Intel a spécialement conçu pour Apple un microprocesseur Centrino double cœur 60 % plus petit qu'habituellement cadencé à 1,6 ou 1,8 GHz. La machine d'ores et déjà est disponible à partir de 1 799 $ soit 1 223€… en théorie car en France elle est disponible à partir de 1 699€. Une version à 2 686 € intègre un disque dur à mémoire flash (ssd) de 80Go.
Après la téléphonie mobile l'an dernier, Apple aborde donc un nouveau secteur : celui des ordinateurs ultraportables. Un secteur très concurrentiel (cf. ci-dessous) et en plein boom. « Le MacBook Air pourrait doper le marché des ordinateurs ultraportables », estime ainsi Tim Bajarin, analyste chez Creative Strategies. Apple, dont la moitié des ordinateurs vendus sont des portables, « pourrait également attirer les utilisateurs de PC », ceux que l'on appelle les «switchers.»

Greenpeace accuse

Mais le MacBook Air, si séduisant soit-il, présente quelques handicaps : une solidité à vérifier, un seul port USB, une batterie inamovible. Et aussi une étiquette « écolo » qui serait moins nette que celle vantée par Steve Jobs. Ainsi Greenpeace accuse. « Le MacBook Air présente moins de PVC et de retardateurs de flamme bromés que les autres ordinateurs Mac, mais il n'est pas complètement dépourvu de ces substances toxiques », affirme l'association écologique.

Mobilité : un marché très concurrentiel

Leader sur le marché des ultraportables, Sony dispose de son Vaio TZ, une référence chez les PC. Il surpasse le MacBook Air sur plusieurs points : 1,19 kg avec lecteur-graveur de DVD et une autonomie de 7 heures. Moins connu dans l'Hexagone, Panasonic pulvérise les 10 heures d'autonomie avec des modèles très pro car à coque renforcée, mais très chers. Toshiba de son côté a récemment lancé son R500 : 800 grammes avec le lecteur graveur de DVD. Asus, autre spécialiste du portable, présente toute une gamme « U » et surtout son nouvel EEE révolutionnaire. Là où les ultraportables coûtent souvent plus de 1 500 €, Asus lance une machine à… 300€. Un prix qui est même tombé, mercredi 23 janvier dernier, date de sortie en France de l'appareil, à 199 € si l'on prend l'EEE chez SFR avec un abonnement de 29,90 €/mois. Ce pack permet d'accéder à internet partout en France via le réseau 3G + (HSDPA) grâce à une petite clé USB. C'est la première fois que SFR commercialise un ordinateur. Le EEE d'Asus, qui a connu un très vif succès depuis son lancement dans les autres pays, est un ordinateur complet et prêt à fonctionner. Basé sur une version de linux (Windows XP peut être installé), il est équipé de logiciels libres.







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