Dans un contexte marqué par la montée en puissance de l’intelligence artificielle (IA) au sein des entreprises françaises, une étude réalisée par QBE , en collaboration avec Opinium, révèle un paradoxe : si l’IA offre des promesses indéniables d’automatisation et d’innovation, elle s’accompagne également d’une hausse significative des risques cyber. L’étude montre que 66 % des entreprises françaises utilisent déjà l’IA, tandis que 81 % des dirigeants anticipent un impact positif sur leur activité. Parmi les principaux bénéfices attendus figurent l’accélération des opérations (51 %), l’amélioration de la cybersécurité (43 %) et la réduction des coûts (40 %). Cependant, cette adoption ne se fait pas sans appréhensions : 19 % des dirigeants redoutent une intensification des risques cyber, un point qui se vérifie par la montée des menaces. En effet, 86 % des répondants rapportent une augmentation des cyberattaques, avec près de la moitié...
Il y a les Césars, il y a les Oscars. Et puis il y a les… Orwell, du nom de l'auteur de « 1 984 » qui inventa le concept de Big Brother, synonyme dans le langage courant de système de surveillance des individus. Chaque année dans une quinzaine de pays sont ainsi décernés par Privacy International ces prix Big Brothers aux personnalités, États ou entreprises « s'étant distingués par leur mépris du droit fondamental à la vie privée ou par leur promotion de la surveillance et du contrôle des individus. » En France, la cérémonie - où Nicolas Sarkozy était nominé 6 fois sur 7 l'an passé - s'est déroulée à Paris le 21 mars. Dans la catégorie « État et élus », le Conseil constitutionnel remporte le 1er prix pour avoir validé la rétention de sûreté. En 3e place, on trouve Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale. Dans la catégorie « Entreprises », les drones de surveillance que Quadri-France voudrait voir survoler les banlieues reçoivent le 1er prix. Le 3e est attribué à Denis Olivennes, futur ex-PDG de la Fnac, « accusé de promouvoir la surveillance des internautes. » Si Google remporte son Big Brother « pour l'ensemble de son œuvre », le maire de Castres, Pascal Bugis, est lui épinglé dans la catégorie « Localités », « pour avoir été l'un des premiers maires à imposer un couvre-feu pour les mineurs dans certains quartiers, et d'avoir cette année institué, en avant première, un conseil pour les droits et devoir des familles. »