Par Kathleen Desveaud , Kedge Business School L’intelligence artificielle promet un soulagement face à l’ennui des tâches répétitives au travail, mais son usage excessif pourrait entraîner une déqualification progressive et une nouvelle forme de frustration professionnelle. Entre automatisation bénéfique et risque de « travail zombie », comment faire de l’IA un allié du développement des compétences plutôt qu’une source d’appauvrissement cognitif ? L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur les métiers est un sujet majeur , qui a été traité dans de nombreuses études . Si la question de la disparition des emplois retient souvent l’attention, une autre question de fond mérite d’être considérée : comment ces technologies transforment et transformeront-elles concrètement le quotidien, les compétences et la motivation des travailleurs ? L’IA, un remède contre l’ennui au travail ? L’IA est parfois présentée comme un parfait remède a...
Voilà une décision de justice qui va, à n'en pas douter, relancer la polémique sur la dangerosité des ondes émises par les antennes relais de téléphonie mobile. Bouygues Telecom a, en effet, été condamné le 18 septembre par le tribunal de grande instance de Nanterre à démonter, d'ici 4 mois et sous astreinte de 100 € par jour, une de ses antennes à Tassin-la-Demi-Lune (Rhône) pour « risque de troubles » à la santé, en application du principe de précaution. Le tribunal donne donc raison à trois couples qui se plaignaient du risque sanitaire posé par ces antennes relais installées depuis 2006 sur un pylône jouxtant leurs habitations. Bouygues Telecom, qui doit aussi faire face dans les Yvelines à une plainte au pénal pour « administration de substances nuisibles », a annoncé qu'il allait faire appel. Selon l'Association française des opérateurs mobiles (Afom), qui souligne qu'« aucune antenne n'a jamais été démontée pour raison sanitaire », cette décision, révélée hier, pourrait être cassée.
Reste que le tribunal s'est bien gardé de trancher le débat, estimant que la « discussion scientifique reste ouverte. » Une discussion que de nombreuses associations souhaiteraient voir s'engager plus intensément en France comme cela s'est fait dans plusieurs pays européens dont certains reconnaissent les syndromes dit des micro-ondes (maux de têtes, troubles du sommeil, etc.). Mais le temps de latence entre l'exposition aux champs électromagnétiques et le développement éventuel de maladies est un sérieux obstacle aux études épidémiologiques qui n'ont pas assez de recul. Ceci explique l'existence de résultats contradictoires. Toutefois, cet automne, l'étude internationale Interphone réalisée dans 13 pays européens sur l'influence de l'usage du téléphone mobile sur le risque de cancer, pourrait apporter de nouveaux éléments.
Reste que le tribunal s'est bien gardé de trancher le débat, estimant que la « discussion scientifique reste ouverte. » Une discussion que de nombreuses associations souhaiteraient voir s'engager plus intensément en France comme cela s'est fait dans plusieurs pays européens dont certains reconnaissent les syndromes dit des micro-ondes (maux de têtes, troubles du sommeil, etc.). Mais le temps de latence entre l'exposition aux champs électromagnétiques et le développement éventuel de maladies est un sérieux obstacle aux études épidémiologiques qui n'ont pas assez de recul. Ceci explique l'existence de résultats contradictoires. Toutefois, cet automne, l'étude internationale Interphone réalisée dans 13 pays européens sur l'influence de l'usage du téléphone mobile sur le risque de cancer, pourrait apporter de nouveaux éléments.